C'est un roman qui joue avec le lecteur. Au départ, il ne s'agit même pas d'un crime. C'est un accident banal, un soir d'hiver au début des années 1990 en Alsace entre Strasbourg et Saint-Louis. Une Mercedes quitte la route et dégringole dans le fossé...
Le conducteur, un notaire de la petite ville de Saint-Louis, est mort sur le coup. Sans doute s’est-il assoupi au volant. Mais le flic chargé de l’affaire, Georges Gorski, va vite se persuader que l’affaire est plus compliquée qu’il n’y paraît.
Sensible au charme de la veuve, beaucoup plus jeune que son mari, Gorski se laisse entraîner sur la piste qu’elle lui suggère : le notaire avait ses habitudes hebdomadaires avec un groupe de notables dans son genre. Que faisait-il sur l’autoroute alors qu’il avait dit les rejoindre comme chaque mardi ? Classique. Mais le roman sort vite des sentiers battus : à l’instar d’un Simenon qu’il admire (son flic s’appelle d’ailleurs Georges, comme Simenon), ce n’est pas la résolution de l’énigme qui intéresse Burnet, mais les hommes qu’elle révèle, leur face cachée, leur part secrète. Aussi bien celle du notaire, que celle de son fils, Raymond, un ado de seize ans, ou encore celle du policier qui mène l’enquête...
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