Cette semaine et ce vendredi soir dans Foule Continentale, immersion dans un QG de militant·e·s pour le climat. Aux côtés de Cécile Marchand, 25 ans, on part à la découverte de la désobéissance civile et d'actions pacifiques secrètes. Dans ce dernier épisode, cap vers la Défense où Total se retrouve assiégé.
Toute la semaine Caroline Gillet et Cécile vous ont immergé dans le quotidien de jeunes désobéissants qui ont soif de changements. Aujourd'hui, c'est l'apothéose. Raffineurs et militants se sont organisés. Devant le bâtiment de Total, à Paris, des fumigènes rouges jaillissent et des banderoles sont brandies. On peut y lire : "Total fait du sale". Cécile explique que l'action ne s'est pas déroulée comme prévu mais que l'essentiel a été fait : pouvoir prendre la parole et exprimer leur désaccord. Dans la foule, à leurs côtés, les raffineurs donnent de la voix. Ils n'ont pas l'habitude de se retrouver dans de genre d'événement, pourtant ils partagent de nombreuses valeurs écologiques. S'ils travaillent comme raffineurs, c'est avant tout pour nourrir leur famille.
Greenwashing et suppression d'emplois
Si les militant·e·s écologistes et les raffineurs collaborent ensemble, c'est parce qu'ils sont contre la politique de greenwashing du géant pétrolier et les suppressions d'emplois qu'il prévoit. En effet Total veut transformer la raffinerie du Grandpuits en plateforme 0 pétrole de biocarburants et bioplastiques. Selon Cécile, ces activités sont loin d’être respectueuses de l’environnement et ce projet de reconversion menace sept cents emplois.
L'équipe s'est soigneusement organisée pour mener à bien l'opération. Certains détournent l'attention des policiers en agitant des banderoles tandis que d'autres essaient de pénétrer dans le bâtiment. Dans cet épisode, Anthony et Fred, tous les deux raffineurs, nous en disent plus sur leur état d'esprit et leur combat.
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