Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2019, un énorme incendie ravageait l'usine Lubrizol de Rouen, classée Seveso seuil haut, et les entrepôts de Normandie Logistique. 10 000 tonnes de produits toxiques sont partis en fumée. Un an et trois mois plus tard, nous revenons à Rouen.
Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2019, l’usine Lubrizol, spécialisée dans la fabrication d’additifs pour huiles de moteur s’embrasait à Rouen, 10 000 tonnes de produits chimiques sont partis en fumée, un énorme panache noir de 22 km de long s’est étendu sur 110 communes, jusqu’en Belgique. Près de 300 000 habitants ont été touchés, il n'y a pas eu de mort, pas de blessés, en tout cas pas sur le moment.
Un an et trois mois après l’incendie, quelles sont les conséquences sur la santé des habitants ? Et sur l’environnement ?
C’est avec ces questions que nous partons à Rouen cette semaine, à Rouen mais aussi plus loin, à la campagne, à 40km, avec des agriculteurs qui ont eu un drôle de cadeau de Noël de la part de Lubrizol…
Mais d’abord nous allons à quelques mètres de l’usine, dans un camp de gens du voyage, où vivent 42 personnes. Nous accompagnons Simon De Carvalho, le fondateur de l’Association des Sinistrés de lubrizol, il a organisé un rendez-vous avec un médecin.
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