Ca y est la France vaccine. Mais accuse déjà des retards. À trop vouloir ne pas brusquer les sceptiques, le gouvernement a réussi à agacer ceux qui attendent impatiemment le vaccin.
- Maxence Lambrecq Journaliste
- Israël Nisand professeur de gynécologie obstétrique à l'université de Strasbourg
- Antoine Flahault Professeur et directeur de l’Institut de santé globale de Genève
"Une erreur psychologique gigantesque." C'est le terme qu'a utilisé le généticien Axel Khan ce matin sur France Inter, pour parler de la lenteur de notre protocole de vaccination. Erreur psychologique, parce que nous avons pris tellement de soin à ne pas braquer les sceptiques, que nous avons réussi a agacer prodigieusement les volontaires, au vaccin contre le Covid 19.
Qui sait aujourd'hui avec certitude à quel moment il sera vacciné et comment ? Les plus vieux dans les EHPAD, c'est une chose, mais les séniors chez eux ? Les cas de comorbidité? Pourquoi les soignants, d'emblée, n'ont pas été vaccinés en même temps? Puisque ce sont eux dont nous avons besoin sur le pont? Sous pression, le ministre de la santé Olivier Veran annonce plusieurs milliers de vaccination ce soir. Dans les hôpitaux. Mais ce démarrage paraît bien laborieux. Sait on avec certitude ou et comment se fera vacciner la grosse partie de la population? Qu'est ce qu'on fait des pharmaciens finalement ? Faut il s'affranchir de toute consultation pré vaccinale ?
Est-ce que la troisième vague qu'on nous annonce, sera ravageuse. Ravageuse aussi l'impossibilité de rouvrir les restaurants, les bars, les théâtres, les cinémas? Qu'est-ce qui nous rend si laborieux ? Nos lourdeurs administratives? Nos erreurs de communication ?
Sommes nous capables d'arriver au million de vaccin fin janvier?
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