Ce que dit cette crise sur notre rapport à l'environnement, au vivant.

Tous les coronavirus dont on parle depuis quelque temps sont liés à différentes espèces de chauve-souris. L’humain crée une promiscuité, en allant chercher ces animaux dans leurs grottes, et en les mettant en contact avec d’autres animaux

Elles ne sont pas fautives, en revanche, on peut interroger le comportement humain, avec la vente, la consommation de ces animaux, ou de fruits exposés à l’urine de chauve-souris. Il y a pas mal de cas, Ebola étant le cas le plus célèbre. Toutes ces chauves-souris nous amènent à ces passages d’un virus d’une espèce à une autre, puis à l’humain : c'est ce qu’on appelle une "zoonose". 

On sait que cette crise sanitaire est liée à la déforestation, à la destruction des habitats des animaux sauvages qui entrainent une plus grande proximité Hommes/ animaux sauvages porteurs de virus. 

Quels seraient les comportements qu’il faut modifier pour réduire à l’avenir les transmissions de l’animal à l’humain ? Doit-on craindre l’émergence de zoonoses de plus en plus nombreuses ? Les pandémies risquent-elles de devenir fréquentes ? Que peut-on mettre en place, dès aujourd’hui, pour éviter les mécanismes qui ont rendu possible l’émergence de cette pandémie ? 

Une fois l’urgence sanitaire passée et afin de prévenir de nouvelles crises, il faudra construire le jour d’après. Quelles pourraient être les propositions pour permettre d’assurer notre résilience et notre autonomie face aux crises à venir. WWF a lancé une consultation en ligne pour le monde d’après : "Inventons le monde d'après" : https://www.wwf.fr/

Avec nous pour en débattre : 

• _Gilles Boeuf__, Biologiste, professeur à Sorbonne Université, professeur invité  au Collège de France et ancien président du Muséum National d’Histoire Naturelle_
• I_sabelle Autissier__, Présidente de_ WWF France 

On attend vos appels au standart au 01 45 24 7000 et sur la boîte mail telsonne@radiofrance.com