
Lundi, le conseil de Paris a dit NON au projet de la Tour Triangle, 180 mètres de haut… Et depuis, la bataille d’Hernani a repris entre ceux qui se félicitent que la capitale reste horizontale, et ceux qui s’étranglent de cette obstination culturelle, bien française, qui rangerait définitivement Paris dans la catégorie des villes-musées.
Mais s’agit-il vraiment d’une bataille entre archaïques et modernes ?
Dubaï, Shanghaï, mais aussi Londres ou Barcelone, se sont lancées dans une course au gigantisme pour savoir « qui "a la plus haute". Inventent-elles un nouveau langage architectural ou se perdent-elles dans l’illusion de la modernité en déshumanisant un peu plus la ville ?
Et nous, pourquoi résistons-nous ? Et sommes-nous condamnés à l’alternative "tour ou étalement péri-urbain" ? Comment les pouvoirs publics et les architectes pensent-ils, imaginent-ils et planifient-ils la densification de l’espace urbain en termes technologiques, environnementaux et d'aménagement du territoire mais aussi d'agrément de vie ?
Et vous, comment vivez-vous votre ville ? Comment la voyez-vous demain et comment espérez-vous la voir s’améliorer ?
Nous attendons vos questions au 01 45 24 7000, franceinter.fr et sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter au hashtag #TelSonne.
Avec, comme invités :
Catherine Jacquot, Présidente du Conseil national de l’ordre des architectes.
Thierry Pacquot, philosophe de l’urbain. Auteur de La folie des hauteurs. Pourquoi s’obstiner à construire des tours ? aux éditions Bourin. Et prochainement : Désastres urbains aux éditions La Découverte.
Lise Bourdeau-lepage, professeure de géographie urbaine et économique à l’Université Lyon 3. Corédactrice en chef de la revue en ligne : Metropolitiques.eu. Elle sort, dans les jours qui viennent, un nouvel ouvrage Nature(s) en ville : attentes citadines et actions publiques chez Editopics avec Roland Vidal.
Philippe Knusmann, maire adjoint délégué à l’urbanisme de la ville d’Issy-les-Moulineaux.
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