[Coronavirus] - Confinés mais solidaires

Une association de quartier dans le vieux Nice vient en aide aux plus fragiles, notamment en faisant leurs courses
Une association de quartier dans le vieux Nice vient en aide aux plus fragiles, notamment en faisant leurs courses ©Maxppp - Dylan Meiffret
Une association de quartier dans le vieux Nice vient en aide aux plus fragiles, notamment en faisant leurs courses ©Maxppp - Dylan Meiffret
Une association de quartier dans le vieux Nice vient en aide aux plus fragiles, notamment en faisant leurs courses ©Maxppp - Dylan Meiffret
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Le confinement n'est pas aisé pour beaucoup de personnes fragiles et/ou en situation de grande précarité. Rester solidaire est primordial dans ce contexte si particulier. Pendant ce temps là, ceux dont leurs tâches sont indispensables doivent continuer à aller travailler.

En première partie - Confinés mais solidaires  

La règle est désormais claire, chacun doit rester à la maison. Encore faut-il avoir un chez soi.   

Les sans-abris, les migrants, tous ceux qui n'ont pas de toit où se confiner sont mis en grande difficulté pour s'adapter à ces nouvelles mesures. 

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D'autres, comme les personnes âgées ou en situation de handicap ne peuvent rester seul.e.s à la maison.   

La solidarité est alors de mise. 

Que deviennent les sans-abris, les migrants ? Sommes-nous égaux devant le confinement ? Comment aider nos voisins, en particulier les plus fragiles ? Comment rester solidaire tout en ne mettant personne en danger ? Comment s'organiser pour ne pas se sentir seul ? 

Pour répondre à vos questions : 

  • Claire Hédon, présidente d’ATD Quart Monde. 
  • Gabriel Attal, secrétaire d’État à la jeunesse, chargé de la préparation d'une plate-forme d'appel à volontaires pour lutter contre la propagation du Covid-19.

Que deviennent les sans-abris, les migrants ?

"Comment rester chez soi quand on n'a pas de chez soi ?" interroge Claire, une auditrice. "Ils vivent dans des foyers, dans leur voiture, dans des bidonvilles..." Claire Hédon répond "il y a aussi ceux qu'on ne voit pas, qui vivent à quatre dans 10 m².  Ce sont souvent d'ailleurs des personnes qui sont en mauvaise santé, parce que la pauvreté attaque la santé. Tout cela fait que cela va être les premières victimes et que pour eux le confinement va être encore plus difficile.

Pour les personnes à la rue, il y a des difficulté d'accès à l'aide alimentaire. il y a beaucoup de peur d'être touché, de ce qu'il se passe... et s'ils sortent, peur d'être contrôlé. Cette attestation de sortie dérogatoire, comment vous pouvez l'imprimer ? On sait qu'on peut la recopier, mais pour certains, qui ont d'immenses difficulté de lecture et d'écriture c'est pareil... Il y a plein de questions qui se posent, je pense que le gouvernement en a conscience" 

Quid de la solidarité dans les immeubles ?

Face au coronavirus, les beaux gestes de solidarité entre voisins se multiplient

En deuxième partie - Derrière les soignants, tous ceux qui travaillent encore 

Le télétravail est la règle pour une majorité de français. Néanmoins, certain.e.s doivent continuer à travailler, leurs tâches sont indispensables.

C'est le cas des éboueurs, des chauffeurs de bus, des magasiniers, des employés de la grande distribution, des facteurs, des pharmaciens...  

Est-ce que vous vous sentez utiles ? Êtes-vous inquiets pour votre sécurité et pour celles de vos proches ? Comment votre profession s'organise-t-elle pour limiter les risques de contagions ? 

Pour répondre à vos questions : 

  • Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT
  • Julia de Funès, philosophe

Travailler sans protection, juste avec des gestes barrière ?

**Catherine Perret : "**Les salariés sont très attachés à leur travail, ils en connaissent le sens et c'est pour cela que quelque fois, ils ont l'intention d'aller travailler même en mettant en danger leur santé" (page en cours)

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