Journée spéciale Unicef : Le consentement sexuel vu par les jeunes

Journée spéciale Unicef : Le consentement sexuel vu par les jeunes
Journée spéciale Unicef : Le consentement sexuel vu par les jeunes ©Getty - PhotoAlto/Sigrid Olsson
Journée spéciale Unicef : Le consentement sexuel vu par les jeunes ©Getty - PhotoAlto/Sigrid Olsson
Journée spéciale Unicef : Le consentement sexuel vu par les jeunes ©Getty - PhotoAlto/Sigrid Olsson
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À l’occasion de la Journée des Enfants, en partenariat avec l’UNICEF et Konbini, le « Téléphone Sonne » s’intéresse à la question du consentement sexuel, sur la façon dont il est perçu, dont il faut l’apprendre, pour mieux protéger les plus jeunes.

Avec
  • UNICEF Agence de l'Organisation des Nations Unies consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants.
  • Alice Ackermann Représentante jeunesse au Planning Familial et animatrice de prévention en milieu scolaire

L’éducation sexuelle est un sujet compliqué, souvent tabou, mis sous le tapis. Que les parents n’ont pas toujours envie d’aborder, les professeurs non plus. Un vent de panique souffle dès qu’évoquer le sexe auprès des enfants est suggéré. Preuve en est le tollé qu’avait soulevé l’année dernière une proposition d’incorporer le consentement sexuel aux programmes scolaires, mesure entourée de fake news. 

Théoriquement, l’éducation à la sexualité devrait être dispensée dans les écoles. Mais dans les faits, 25% des écoles primaires indiquent ne jamais avoir appliqué la circulaire de 2001…Alors, où les plus jeunes trouvent-ils leurs réponses ? En se renseignant auprès de leurs proches parfois, mais aussi sur les réseaux sociaux. Ou encore via la pornographie, qui offre une image souvent très stéréotypée, où on ne dit jamais non.

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Le problème, c’est que ces lacunes ont de sérieuses implications sur la (future) vie sexuelle des plus jeunes. Une perception distordue de ce qu’est la sexualité, le consentement, sa propre envie et l’envie de l’autre. Ce que ça veut dire de dire « oui », pourquoi un « non » est un « non ». Car le consentement doit être libre, éclairé, volontaire. Mais 68% des jeunes de 15 à 25 ans estiment que ses limites « ne sont pas assez précises ». Avec parfois de graves conséquences, et les traumatismes que cela peut laisser : en France, une femme sur 10 n’aurait pas consenti à son premier rapport sexuel. 

Cette épineuse question a même donné lieu à une proposition de modifier la loi, en début d’année, pour y faire figurer une présomption de non-consentement pour les plus jeunes. L’idée étant de dire qu’en-dessous de 15 ans, aucun acte sexuel avec un majeur ne pourrait être le fruit d’un consentement éclairé. Une mesure rejetée par le Conseil d’Etat, car inconstitutionnelle.

Comment mieux enseigner le consentement, mieux en parler ? Est-ce seulement le rôle de l’école ? Comment éviter les conséquences qu’ont les tabous autour de la sexualité chez les jeunes ? 

Une émission en partenariat avec l'UNICEF et Konbini, à l'occasion des trente ans de la Convention des droits de l'enfant.

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