

Aujourd’hui, on reparle d’homophobie dans le foot. Pour Noël le Graët, un match peut être arrêté « pour des cris racistes », mais pas au nom de manifestations homophobes. Pourquoi les stades sont-ils le dernier lieu où les insultes homophobes, condamnées par la loi, sont tolérées ?
- James Rophé Porte-parole de l’Adajis, Paris SG Fans.
- Philippe Liotard Enseignant à l'université Lyon I et sociologue du sport
- Julien Pontes Porte-parole du Collectif Rouge Direct , lanceur d'alerte contre l'homophobie dans le sport et ancien président du Paris Foot Ga
« Pédés », « allez vous faire enculer »… Voilà les mots qu’on retrouve dans les chants des tribunes ou sur les banderoles des supporters de foot. En théorie, ces injures font l’objet d’une tolérance zéro et peuvent motiver un arrêt de match - et pourtant on les entend et on les lit encore.
D’où la polémique qui oppose la sphère politique et militante au milieu sportif. Les associations de supporters acceptent le dialogue, tout en regrettant les sanctions collectives dont elles s’estiment victimes. Face à la controverse, Emmanuel Macron se pose en arbitre et appelle à la prudence.
L’homosexualité dans le foot reste un sujet tabou. Actuellement, le nombre de joueurs professionnels actifs européens s’étant déclarés homosexuels est de… zéro.
Alors, peut-on parler de folklore comme certains le font ?
Quelle pédagogie adopter pour faire évoluer les mentalités ? Quels moyens mettre en œuvre pour éviter les actes homophobes ?
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