

Après la journée "ville morte" à Belfort samedi dernier, les salariés ont manifesté devant le siège d'Alstom aujourd'hui
- Patrick De Cara Délégué syndical d'Alstom (CFDT)
- Bruno Grandjean président de la Fédération des Industries Mécaniques, et président du directoire de REDEX, groupe industriel français spécialisé dans la mécanique fine
- Vincent Charlet Délégué général du think tank La Fabrique de l'industrie
Les salariés d'Alstom étaient appelés à la grève aujourd’hui, une partie d’entre eux ayant pris un TGV, fabriqué par l’entreprise, pour se rendre à son siège social à Saint Ouen, en banlieue parisienne.
L’état a le devoir de sauver Alstom
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C'est du moins ce que disait dimanche sur France Inter le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.
Mais en a-t-il le pouvoir ?
La question se pose à chacune de ces crises, quand un plan social, la fermeture d’un site, une délocalisation viennent frapper de plein fouet les différents gouvernements en fonction. Qu’en est-il exactement ? L’Etat peut-il sauver des entreprises ? Se substituer à leurs dirigeants ? Peut-il encadrer, impulser une politique industrielle ou juste gérer la casse sociale ?
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