

Jeudi dernier, professionnels de santé, directeurs d'EHPAD et syndicats ont alerté l'Elysée sur la détérioration des conditions de travail du personnel dans leur prise en charge des personnes âgées.
- Pascal Champvert Président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées
- Anne-Sophie Pelletier Aide médico-psychologique, membre de la CGT et ancienne porte-parole des grévistes de l’EHPAD des Opalines de Foucherans dans le Jura
Vous aussi avez, dans votre famille, une mère, un père ou bien une tante, un oncle qui ne peut plus vivre seul. Vous ne pouvez pas ou plus vous en occuper, c'est le grand âge. Dans les maisons de retraite, les EHPAD, il faut souvent se sacrifier pour les payer. Ce que l’on recherche avant tout, c'est s’assurer que celui ou celle qui vous est cher soit pris en charge dans les meilleurs conditions possibles.
Or, vous aussi, savez ce qui se passe parfois derrière ses murs. Malgré un personnel dévoué, les moyens manquent, le temps et le manque d'effectif aussi. Les professionnels de santé sont épuisés, les pensionnaires gardent encore le sens de l'humour lorsqu’ils les surnomment « les courant d'air », enjoints qu’ils sont de courir d'une chambre à l'autre.
Cet épuisement, et cette exaspération même, l'association des directeurs de maisons de retraite, accompagnés par les syndicats, l'ont expliqué, jeudi dernier, dans une lettre directement adressée à Emmanuel Macron. Si on ne fait rien, le manque de moyens sera vite synonyme de maltraitance institutionnalisée et d’abandon de l’Etat.
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