Le bénéfice-risque pour les nuls

Le bénéfice-risque pour les nuls
Le bénéfice-risque pour les nuls ©AFP - Joel Saget
Le bénéfice-risque pour les nuls ©AFP - Joel Saget
Le bénéfice-risque pour les nuls ©AFP - Joel Saget
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Le bénéfice-risque, c'est l'argument avancé par l'Agence européenne du médicament pour continuer la vaccination avec AstraZeneca : les effets secondaires sont un inconvénient inférieur aux avantages de la vaccination. Pourquoi, alors, le "risque" prévaut-il souvent sur le "bénéfice" dans notre esprit ?

Avec
  • Anne-Pierre Jonville-Béra Chef de service de Pharmacologie du CHU de Tours et présidente du réseau français de centre régionaux de pharmacovigilance
  • Sophie Bécherel Journaliste scientifique à France Inter
  • Mathieu Molimard Pneumologue et chef du service de Pharmacologie au CHU de Bordeaux

"La balance bénéfice-risque" est largement favorable au vaccin, a déclaré l'Agence européenne du médicament (EMA) mercredi 7 avril. Cette annonce a conduit à la reprise de la vaccination avec AstraZeneca après sa suspension dans de nombreux pays européens. En France, elle est de nouveau autorisée pour les plus de 55 ans. 

Pourtant, l'EMA a également admis qu'il pouvait exister un lien avec le vaccin parmi les cas de thromboses rares détectées chez des personnes vaccinées. Au total, cela représenterait 18 décès sur 34 millions d'injections dans l'espace économique européen. Un nombre largement inférieur à celui des décès chez les malades de la Covid-19 ; toutefois, la méfiance envers le vaccin demeure.

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  • Pourquoi la peur du vaccin est-elle parfois supérieure à celle de la maladie ? Quelles informations permettraient de l'atténuer ? 
  • Comment évalue-t-on ce fameux bénéfice-risque ? 
  • La balance bénéfice-risque est-elle la même pour toutes les catégories de la population ? 

Toutes vos questions et vos témoignages au standard de Radio France - 01 45 24 70 00 -, sur l'application France Inter et par e-mail à l'adresse telsonne@radiofrance.com.

Avec nous pour en parler 

  • Mathieu Molimard est pneumologue et chef du service de Pharmacologie au CHU de Bordeaux.
  • Annie-Pierre Jonville-Béra est chef de service de Pharmacologie du CHU de Tours et préside le réseau français de centre régionaux de pharmacovigilance.
  • Sophie Bécherel est journaliste scientifique à France Inter.