Le "Ségur de la santé" montre-t-il déjà ses limites ?

Des soignants lors du rassemblement du personnel hospitalier devant l'hôpital Robert Debre pour défendre l'hôpital public, 11 juin 2020
Des soignants lors du rassemblement du personnel hospitalier devant l'hôpital Robert Debre pour défendre l'hôpital public, 11 juin 2020 ©AFP - XOSÉ BOUZAS / HANS LUCAS
Des soignants lors du rassemblement du personnel hospitalier devant l'hôpital Robert Debre pour défendre l'hôpital public, 11 juin 2020 ©AFP - XOSÉ BOUZAS / HANS LUCAS
Des soignants lors du rassemblement du personnel hospitalier devant l'hôpital Robert Debre pour défendre l'hôpital public, 11 juin 2020 ©AFP - XOSÉ BOUZAS / HANS LUCAS
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Alors que depuis le 25 mai dernier, une grande concertation pour revaloriser le secteur de la santé a été lancée, les rassemblements de soignants reprennent déjà pour faire pression sur le gouvernement. Des décisions concrètes sont attendues, notamment sur une revalorisation des salaires et des effectifs.

Avec
  • Maxime Morin
  • Patrick Chamboredon Président de l’Ordre National Infirmiers.
  • Stéphane Dauger Chef du service de réanimation pédiatrique de l’hôpital Robert Debré à Paris.
  • Laurence Hartmann Économiste de la santé, enseignante au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)

Mardi 16 juin, une vaste journée d'action est prévue à l'initiative de syndicats et de collectifs hospitaliers. Depuis longtemps déjà, les professionnels de santé alertent sur leurs conditions de travail. La crise sanitaire du coronavirus a été la goutte d'eau.  

A la fin du mois de mars, le président Emmanuel Macron avait promis « un plan massif d’investissement et de revalorisation » pour l'hôpital. Le Premier ministre Édouard Philippe a quant à lui plaidé pour des « changements radicaux » avec l'appui de « moyens nouveaux ».

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Le « Ségur de la santé », du nom de l'avenue du ministère de la santé où il est organisé, est une vaste consultation entre les partenaires sociaux et les responsables politiques, piloté par l'ancienne secrétaire générale de la CFDT, Nicole Notat. Cette concertation a pour but d'aboutir à des mesures « en juillet ».

Après 3 semaines de travail, des inquiétudes persistent. Les associations et syndicats d'infirmiers et de kinésithérapeutes, absents de la concertation, ont publié un communiqué qui plaide pour une revalorisation de leurs rémunérations. Plusieurs manifestations ont eu lieu ce jeudi, devant les hôpitaux, pour réclamer plus de moyens. « Nous ne nous contenterons plus de belles promesses » ont prévenu les syndicats.

Heureux déconfinés

Avec Olivia Ferrandi, le conseil détente pour le weekend. Ce soir un peu de poésie, y compris à vocation thérapeutique pour adoucir l’air ambiant.

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