

La lanceuse d’alerte Frances Haugen, en tournée mondiale pour dénoncer les abus de Facebook, est auditionnée mercredi à l’Assemblée Nationale à Paris. Pouvons-nous faire confiance à Facebook ? Est-il possible d’encadrer le géant américain ?
- Eric Bothorel député La République en Marche
- Benoît Thieulin Fondateur et directeur de de LaNetscouade, agence de communication numérique, ancien président du Conseil national du numérique
La lanceuse d’alerte Frances Haugen, ancienne employée de Facebook, accuse la compagnie de faire passer le profit avant les intérêts de ses utilisateurs. Avec des milliers de documents internes photographiés, elle rend compte des manquements éthiques de Facebook, provoquant entre autres, mal être chez les adolescents et désinformations.
Elle est auditionnée mercredi à l’Assemblé Nationale par les députés des commissions des Lois et des Affaires économiques, dans le cadre d’une proposition de loi consacrée à la protection des lanceurs d’alerte. Cette audition s’inscrit dans sa « tournée européenne », après qu’elle ait dénoncé les dérives de Facebook auprès des législateurs américains et britanniques, puis au Web Summit. Elle témoignait aujourd’hui au Parlement Européen à Bruxelles.
Les effets néfastes sur la société induits par l’utilisation de Facebook sont admis, mais est-il toujours possible de réguler le géant américain ? Le réseau social est-il trop puissant ? Faut-il laisser tomber Facebook ?
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