

Ce lundi 30 janvier marque l’entrée de la réforme des retraites du gouvernement à l’Assemblée Nationale. Le texte sera examiné par la commission des Affaires sociales. Pour Elisabeth Borne, le report de l’âge de départ n’est plus “négociable”. Des négociations à l’Assemblée sont-elles possibles ?
- Jérôme Jaffré Directeur du Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique (CECOP)
- Maxence Lambrecq Journaliste
- Éric Heyer Économiste
Une soixantaine de parlementaires ont jusqu’à mercredi, 20h, pour se prononcer sur les 7 000 amendements déposés contre le projet de loi de la réforme des retraites. Le texte sera par la suite présenté le 6 février devant l’ensemble des députés.
A la veille de la deuxième journée de mobilisation interprofessionnelle, le gouvernement n’est pas assuré d’obtenir une majorité à l’Assemblée. Près de dix-huit députés Républicains, Horizons et même Renaissance émettent des réserves quant au texte en l’état. Ces partis disposent-ils alors d’une marge de négociation ?
Bien que le report de l’âge de départ à la retraite n’est plus “négociable” selon Elisabeth Borne, cette dernière se dit prête à “enrichir” son texte au Parlement. Le parti Les Républicains, unique allié du gouvernement, tente de profiter de sa position stratégique pour faire entendre ses réserves. Certains députés de droite veulent notamment influer sur les carrières longues, dénonçant les quarante-quatre années de cotisations demandées aux personnes ayant commencé à travailler entre 16 et 20 ans, au lieu de quarante-trois.
D’autres mesures peuvent éventuellement se voir modifier : l’index senior pourrait être durci, le dispositif de rachat de trimestres modifié et l’écart des pensions entre les hommes et les femmes pourrait être réduit. Mais le gouvernement dit avoir peu de marges financières pour ces demandes. “L’objectif est de ramener le système des retraites à l’équilibre en 2030”, a rappelé le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
- L’opposition dispose-t-elle de marges de négociations ?
- Sur quelles mesures le gouvernement peut-il se rétracter ?
- Le gouvernement disposera t-il d’une majorité pour faire voter ce projet de loi ?
- A la veille de la deuxième journée de mobilisation, quelles sont les lignes qui ont bougé ?
Avec nous pour en parler
- Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au Cevipof
- Maxence Lambrecq, journaliste au service politique de France Inter
- Eric Heyer, directeur du département Analyse et prévision de l’OFCE
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