Avec un taux de réussite de 90.5% au baccalauréat 2021, la première partie de la réforme Blanquer voulue par le gouvernement a pu avoir lieu. Malgré des conditions particulières, la volonté d'un contrôle continu majeur continue de motiver l'exécutif, sans pour autant susciter une adhésion globale.
- Pierre Mathiot Professeur de sciences politiques à Sciences-Po Lille, responsable de la mission "Baccalauréat 2021 : Un nouveau baccalauréat pour construire le lycée des possibles"
- Catherine Nave-Bekhti Secrétaire générale du Sgen-CFDT
- Jean-Rémi Girard Professeur de français au lycée et président du SNALC, syndicat national des lycées et des collèges
Une suppression des épreuves communes mises en place l'an passé, une volonté de privilégier le contrôle continu malgré les divergences d'établissements, le baccalauréat 2021 est une source de controverses indémontables.
La réforme Blanquer, dont l'édition 2021 est issue, apparaît en évolution constante, dont la dernière modification concerne la place donnée au contrôle continu dans l'obtention du diplôme.
Si certains critiquent une part trop importante, donnant un poids trop important aux établissements, le ministre de l'Education insiste pour sa part sur 40% de contrôle continu à partir de l’année prochaine.
Avec nous pour en parler
Jean-Rémi Girard, président du SNALC
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT
Pierre Mathiot, directeur de l’Institut d’Etudes Politiques de Lille, coordinateur du projet de réforme du bac
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