Dry January, janvier sans alcool

Le défi du “Dry January” est une campagne de prévention lancée en 2013 au Royaume-Uni. Il est repris en France en 2020, par France Assos Santé, union de 90 associations de patients. Pour cette 4ème édition, la mission est toujours la même : ne pas consommer d’alcool pendant trente-et-un jours.

Selon Santé Publique France, en 2020, près d’un quart des français âgés de 18 à 75 ans “buvait trop”. Pourtant notre consommation diminue. Dans les années 1960, une personne consommait en moyenne 30 litres d’alcool par an. Aujourd’hui, le chiffre est descendu à 10 litres. L’alcool reste tout de même la deuxième cause de mortalité prématurée, responsable de 41 000 décès par an. Le défi du “Dry January” est donc l’occasion de questionner son rapport à l’alcool et de se dépasser.

Ce phénomène soulève également des enjeux politiques. Lors de la présentation d’un plan cancer l’an dernier, Emmanuel Macron assumait l’objectif de prévenir de possibles excès sans pour autant appliquer une politique “zéro alcool”.

• Quels sont les bienfaits du “Dry January” ?
• Ce phénomène a-t-il eu des retombées positives ?
• L’alcool prend t-il une place trop importante dans notre sociabilité ?

Avec nous pour en parler

• Amine Benyamina, psychiatre addictologue à l’Hôpital Universitaire Paul Brousse à Villejuif
• Claude Rambaud , vice présidente de France Assos Santé , fédération d'associations de patients qui promeut "Dry january"

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