Quels remèdes à notre fatigue démocratique ? Y a-t-il d’autres modèles ?

Au premier tour de l’élection présidentielle, 26% des français se sont abstenus, et 800 000 votants ont glissé dans l’urne un bulletin blanc ou nul. Pourtant, avec 12 candidats, il existait un réel choix. Quelle est la raison de cette désaffection ? Est-ce la faute de notre système politique ? De notre mode de scrutin ? 

De nombreux français parlent d’une « fatigue démocratique ». D’un sentiment de « à quoi bon » au moment de choisir ses représentants, sentant une rupture entre eux et la classe politique. D’autres rejettent les résultats du second tour, ne se sentant représentés par aucun des candidats, et ayant le sentiment d’avoir un choix impossible à faire, notamment chez les jeunes électeurs.

Mais alors, comment remédier à notre fatigue démocratique ? On en parle ce soir dans le Téléphone sonne, avec nos invités, et avec vous, vos doutes, vos idées, vos remarques, et vos questions.

• Que faudrait-il faire pour que les citoyens se sentent concernés par la vie politique ?
• Faut-il inventer de nouvelles formes de démocratie participative, délibérative, collaborative ?
• Comment prendre en compte la voix des citoyens ?

Avec nous pour en parler ce soir :

Loïc Blondiaux, professeur de science politique à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, spécialiste des transformations de la démocratie contemporaine. Auteur avec Bernard Manin de "Le tournant délibératif de la démocratie" (Éditions Presses de Sciences Po, 2021).

Armel Le Coz, co-fondateur et animateur du collectif "Démocratie Ouverte".

Chloé Ridel, co-fondatrice de l’association "Mieux voter", directrice adjointe de l’Institut Rousseau.

Mais aussi, toutes vos questions et vos témoignages au standard de Radio France - 01 45 24 70 00 -, sur l'application France Inter et par e-mail à l'adresse telsonne@radiofrance.com.