« C’est une mesure qu’il faut expérimenter » a réaffirmé Emmanuel Macron, « le Président ne veut pas reculer : nous non plus » affirment les automobilistes et motards. La limitation à 80 km/h : une mesure qui a du mal à passer.
- Claude Riboulet Président du Conseil Départemental de l’Allier
- Anne Lavaud Déléguée générale de l’association Prévention routière
Cette histoire de 80 km / h, au fond, c'est comme à chaque fois qu'on parle sécurité routière, c’est comme à chaque fois qu'on prend le volant : on n'est plus les mêmes.
On insulte volontiers le type qui est devant et qui ne sait pas conduire, le type qui est derrière qui vous colle au pare choc : « si je pile, il aura l'air malin ».
Les mêmes qu'on retrouve de vous à moi au feu rouge ou au rond point, 500 mètres plus tard.
La voiture, ça vous change un être humain. A chaque fois qu’on vous parle de changer la voiture : on hurle.
Cette fois-ci ne fait donc pas exception : l'annonce du passage à 80 km / h au lieu de 90 a été faite le 9 janvier.
Depuis, c'est une manifestation toutes les semaines, les motards encore samedi dernier.
La sécurité routière, hier, qui rend le dernier rapport d'expert disant qu'elle a raison : il faut rouler moins vite.
Le débat se déplace, on parle de la France urbaine contre la France rurale. Probablement parce qu’on a oublié que la réduction à 70 a été faite l'an dernier sur le périphérique parisien (et qu'elle a provoqué le même genre de réaction).
Faute de réconcilier qui que ce soit, peut-on éduquer mieux ? Peut-on avoir des limitations à la carte en fonction des lieux, de l'accidentologie. Est-ce que c'est juste une question de ligne droite, ou une question de revêtement ?
Si vous êtes au volant, garez-vous et appelez-nous !
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