
Quinze ans après le vote de la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU), qui impose aux communes de plus de 3500 habitants la construction d'au moins 25% de logements sociaux sur leur sol, les quotas ne sont pas remplis. Avec 1,7 million de ménages en attente d'un logement social, le bilan n'est pas bon et le gouvernement prépare une grande offensive cet été.La cible : 220 villes encore très loin de l'objectif de 25%. Une dizaine d'entre elles seraient sélectionnées et feraient l'objet de sanctions exemplaires. Concrètement, le maire pourrait s'y voir dépouillé de l'autorité sur la gestion immobilière au profit du préfet, qui délivrerait à sa place les permis de construire sur les terrains vacants.
De quoi énerver les maires cancres. Certaines pointent la responsabilité de l'État, pas assez généreux avec ses propres terrains. D'autres se disent à la limite des capacités d'accueil de leurs villes. La loi SRU elle-même est parfois en cause, qui favoriserait le dépeuplement de la province au profit de la région parisienne. Pour le ministre Patrick Kanner, il s'agit simplement d' « égoïsme territorial__ » de la part de ces maires.
Les mesures du gouvernement sont-elles adaptées à la situation ? De quel outil disposent les pouvoirs publics pour parvenir à leurs fins ? Contraindre les maires, est-ce la bonne solution ? Y'a-t-il un manque de moyens, un manque de terrains constructibles, ou simplement un parti pris idéologique des opposants à la loi SRU ?
Vos questions dès 18h au 01 45 24 7000 et dès maintenant sur le site de l'émission et les réseaux sociaux, Facebook & twitter, #telsonne
Invités :
Thierry Repentin, délégué interministériel à la mixité sociale dans l'habitatDominique Duband, vice-président de la Fédération nationale des entreprises sociales pour l'habitat, président de Batigère
Jacques Myard, député-maire Les Républicains de Maisons-Laffitte (ville « mauvaise élève » de la loi SRU)
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