
Après la remise du plan Borloo le mois dernier, le chef de l’Etat a présenté mardi ses mesures pour les banlieues. Le rapport préconisait 48 milliards d’euros d’investissement, « Il n’y aura pas de nouveau plan Marshall » a affirmé le président. Quelle politique de la ville pour Emmanuel Macron ? On en parle.
Renaud Epstein (Maître de conférences en sciences politiques à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye), Mehdi Bouteghmès (Membre du « Collectif citoyen », Conseiller municipal de La Courneuve), Sylvine Thomassin (Maire PS de Bondy), Claire Chaudière (Journaliste au service économie et social de France Inter).
600 invités sous les ors de la salle des fêtes de l’Elysée, Emmanuel Macron a présenté mardi ses mesures concernant les banlieues
Le discours du chef de l’Etat, mardi, était attendu. C’était pour lui l’occasion de dire ce qu’il retenait des propositions de Jean-Louis Borloo concernant les banlieues.
Le décor était posé lorsqu’Emmanuel Macron affirme que « deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s’échangent l’un, un rapport, l’autre disant On m’a remis un plan … Cela ne marche plus comme ça ! »
Dans son rapport, Jean-Louis Borloo préconise un investissement de 48 milliards d’euros ; principalement dans l’éducation, les moyens des communes, l’emploi ou encore dans la vie associative.
Le président de la République a annoncé ne pas vouloir d’un « énième plan banlieue », expliquant qu’il est inutile de menée une politique de la ville façon ancien monde, c’est-à-dire à coup d’enveloppes budgétaires.
On en parle avec Sylvie Thomassin, maire PS de Bondy, Mehdi Bouteghmès, membre du « Collectif citoyen », Claire Chaudière, journaliste à France Inter au service économique et social et Renaud Epstein, maître de conférences en sciences politiques à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye
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