Aujourd’hui, c’est la fin des deux jours de négociations sur la réforme des retraites. Très impopulaire, floue aux yeux des Français, cette révision du régime des retraites embrase le climat social, à l’approche de la grève massive prévue le 5 décembre…
- Éric Heyer Économiste
- Yaël Goosz journaliste
- Rémi Bourguignon Chercheur-enseignant à l'Institut d'Administration des Entreprises de l'université Paris 1 - Panthéon Sorbonne
On ne parle même plus de grève, mais d’un « mur » du 5 décembre. Il est sur toutes les lèvres, dans tous les articles et les conversations. Et pour cause : les principaux syndicats sont en ordre de bataille.
Plus de métros, plus de trains, des infrastructures bloquées et en face, des usagers qui s’organisent. 2 Français sur 3 disent le mouvement de grève « justifié » malgré le fait qu’il puisse compliquer leur quotidien.
Cette colère généralisée, elle parle d’une réforme des retraites impopulaire, aux contours flous pour les citoyens, alors que seuls 29% d’entre eux y sont favorables. Ce qui fait débat, c’est certes la remise en cause des régimes spéciaux, comme l’argumente le gouvernement. Mais pas que, selon les syndicats. Ils soulignent aussi leur opposition sur l’âge pivot, le prix du point…
Pourtant, toutes les mesures ne sont pas encore connues. Les pouvoirs publics devraient faire des annonces « avant la fin de l’année », selon Gilles le Gendre, président du groupe LREM à l’Assemblée.
Est-ce que ce 5 décembre ne parle que des régimes spéciaux ? Est-ce que c’est une réforme qui ne passe pas ? Ou est-ce que la colère est générale ? Est-ce qu’elle parle d’autres problèmes de fond, structurels ?
En raison du mouvement de grève à Radio France, nous ne serons pas en mesure de prendre vos appels. Mais vos mails sont les bienvenus à l’adresse telsonne@radiofrance.com, et les questions posées au standard – 0145247000 – seront lues à l’antenne.
L'équipe
- Production
- Autre
- Autre
- Autre
- Réalisation
- Autre