Frontières : qui les ferme, qui les ouvre en Europe ?

En février 2017 à la frontière entre la Slovénie et la Croatie, des barbelés à l'entrée de l'espace Schengen.
En février 2017 à la frontière entre la Slovénie et la Croatie, des barbelés à l'entrée de l'espace Schengen. ©AFP - Jure MAKOVEC / AFP
En février 2017 à la frontière entre la Slovénie et la Croatie, des barbelés à l'entrée de l'espace Schengen. ©AFP - Jure MAKOVEC / AFP
En février 2017 à la frontière entre la Slovénie et la Croatie, des barbelés à l'entrée de l'espace Schengen. ©AFP - Jure MAKOVEC / AFP
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Alors que les dirigeants européens se réunissent à Salzbourg pour étudier une réforme de l'asile, tour d'horizon des frontières.

Il faut distinguer les frontières extérieures de l'Europe et les frontières à l'intérieur de l'espace Schengen ? 

6 pays dont la France ont rétabli des contrôles aux frontières avec leurs voisins immédiats. Cette dérogation est une possibilité offerte à tout Etat membre de l'espace Schengen qui en fait la demande. Elle est inscrite dans le code des frontières de Schengen signé en 1985. La France a obtenu l’autorisation exceptionnelle de rétablir ces barrières dans les zones où le trafic frontalier est important. Une autorisation temporaire de six mois valable jusqu’au 30 octobre 2018. Elle a été plusieurs fois prolongée en raison du risque d'attentats persistants. 

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Cinq autres pays, l'Allemagne, la Suède, l a Norvège (qui n'est pas membre de l'UE mais fait partie de l'espace Schengen), le Danemark et l'Autriche ont rétabli des contrôles aux frontières. Cette dernière avec la Hongrie et la Slovénie en raison de l'immigration.

L'Europe, passoire ou forteresse ?  

Ce sont les Etats qui ont le contrôle des frontières extérieures de l'UE . La Commission européenne se contente de leur offrir une force d'appui, c'est le corps des garde frontières de l'agence européenne Frontex, dont le nombre d'agents doit être porté à 10 000.  Il faut rappeler que l'Europe n'est pas opposée à l'immigration, sans compter qu'on a désormais dépassé la crise migratoire de 2015 : au premier semestre 2018, l'Italie a accueilli 7 000 arrivants.

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