

Il y a trois mois, l’armée de Bachar Al-Assad reprenait la totalité d’Alep et expulsait les groupes armés hors de la ville. Reportage dans une ville qui tente de se reconstruire.

La reconstruction d’Alep, désormais réunifiée, n’a pas vraiment recommencé : la ville et les habitants vivent toujours dans le traumatisme de cinq années de guerre. Le cœur historique d’Alep est aujourd’hui figé dans un décor d’apocalypse.

Pour faire revenir les gens, le défi majeur aujourd'hui, c’est de rétablir des conditions de vie acceptables et de nettoyer les décombres d'innombrables engins explosifs abandonnés. Georges Cominos du Comité international de la Croix Rouge : "C’est très fréquent qu’il y ait encore, dans la partie orientale de la ville, des personnes frappées, touchées par des explosions d’armes toujours présentes (…) Il n’y a pas d’électricité, pas d’eau, toutes les infrastructures médicales ne sont plus en état de fonctionner. Si la population retourne dans ces quartiers, il faut qu’elle ait un minimum de services de santé de base" .


Malgré tout, les habitants reviennent dans les quartiers dévastés : selon les derniers chiffres du CICR, 100.000 personnes seraient retournées vivre dans la partie orientale d’Alep, autrefois contrôlée par les groupes armés.

Alep pas encore totalement sécurisée
Il n’y a plus de combats à l’intérieur d’Alep mais les rebelles et les djihadistes, qui ont été repoussés à la périphérie, continuent de harceler certains quartiers, et le bruit des bombes résonne toujours :

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