Bourgogne-Franche-Comté, l'échec du front républicain

France Inter
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La gauche en Bourgogne-Franche-Comté tente le tout pour le tout
La gauche en Bourgogne-Franche-Comté tente le tout pour le tout
© MaxPPP

En Bourgogne-Franche-Comté, c’est l'échec du Front Républicain après les résultats du 1er tour. Le FN est arrivé largement en tête avec plus 31,48% pour la candidate Sophie Montel, François Sauvadet pour la droite et le centre est à 24% et la présidente de Franche-Comté sortante, la socialiste Marie-Guite-Dufay est à 23%. Près de la moitié des électeurs ne se sont pas déplacés.

Ces résultats sont un vrai camouflet pour la gauche qui dirige Bourgogne et Franche-Comté depuis 2004. Seul un département n'a pas mis le FN en tête. Il s’agit de la Côte d'Or qui a donné ses voix à la droite.

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Bourgogne Franche Comté
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La socialiste peut l'emporter

Dimanche soir à Solférino, le bruit a circulé que l’on pourrait tordre le bras à Marie-Guite Dufay pour qu'elle se retire au nom du Front Républicain comme dans le Nord ou en PACA. François Rebsamen, le maire de Dijon, ex-ministre du travail et proche de Hollande aurait refait les calculs. Selon ce proche de François Hollande, si on additionne toutes les voix de gauche et si le report se fait bien, alors la socialiste peut l'emporter.

C'est bien la conviction de Marie-Guite Dufay. Ce mardi soir, lors de son dernier meeting à Audincourt, où le FN a réalisé plus de 37%, sur les anciennes terres ouvrières de Peugeot. Elle règle leurs comptes aux oiseaux de mauvais augure qui assuraient que l’élection était perdue.

A ses côtés, face à des militants manifestement accablés, pas de drapeau ni de rose au poing. On s'en tiendra à une marseillaise face à ces gens de gauche sonnés Jean-Christophe Cambadélis qui évoque les tonner l'histoire qui selon lui « sera sévère » avec ceux qui ne prennent pas les bonnes décisions.

Le candidat de la droite et du centre qui ne décolère pas

François Sauvadet, le candidat de la droite et du centre qui ne décolère pas du maintien de la socialiste : « Je crains que le maintien de la candidate du Parti socialiste n’entraine la victoire du Front national ».

Retour à Audincourt, où s’est déroulé le du meeting de la gauche unie. Atomisés par des scores de moins de 5%, les communistes et les écologistes se rangent derrière le PS. Mais on sent bien que ça leur pique la gorge, comme en témoigne un échange entre Nathalie Vermorel, la chef du groupe communiste en Bourgogne et le socialiste Patrick Bontemps, vice-président de la Région Franche-Comté. On quitte la région avec ce drôle de sentiment : la gauche et la droite sont comme deux lapins les yeux pris dans les phares du F.N.

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