Le centre de transit est surchargé. Les migrants qui arrivent chaque jour vivent donc dehors, dans des conditions indignes. Reportage.
Porte de la Chapelle, dans le nord du 18ème arrondissement de Paris. Pour tenter d'obtenir une place dans le centre humanitaire de transit, ouvert en novembre dernier par la Ville de Paris, des centaines de migrants s'entassent dehors. Ce centre est saturé, et le campement sauvage qui le jouxte grossit de jour en jour.
Conditions de vie déplorables, associations débordées
Il est 9 heures et demi sous l'échangeur inondé de voitures qui voit s'entrecroiser le périphérique, l'autoroute A1 et l'entrée dans Paris. Coups de klaxons, d'accélérateur, de pot d'échappement. Comme chaque jour depuis 7 mois, à cette heure-là, c'est le même rituel
Ici, les centaines de Soudanais, d'Afghans, d'Erythréens s'entassent dans des tentes, sur des matelas, au milieu des déchets, et dans une odeur d'urine.
Pour les aider, de nombreuses associations et ONG se démènent : Médecins du monde, Médecins Sans FRontières, France Terre d'Asile, Utopia 56
Distribution de petit-déjeuner
Une dizaine de bénévoles du collectif Solidarités Migrants Wilson ramènent les dons des boulangers du coin, et des litres de thé, de café . Pour insuffler un peu de bonne humeur, une enceinte diffuse de la musique pendant la distribution
L'équipe
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