Quand de savants programmes informatiques font le travail des médecins

La start-up française Therapixel travaille notamment sur la mise au point de logiciels capables d'interpréter l'imagerie médicale.
La start-up française Therapixel travaille notamment sur la mise au point de logiciels capables d'interpréter l'imagerie médicale. - Therapixel
La start-up française Therapixel travaille notamment sur la mise au point de logiciels capables d'interpréter l'imagerie médicale. - Therapixel
La start-up française Therapixel travaille notamment sur la mise au point de logiciels capables d'interpréter l'imagerie médicale. - Therapixel
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De plus en plus, les algorithmes s'invitent dans la santé et aident les médecins à diagnostiquer et à suivre l'évolution de l'état de leurs patients... Jusqu'à les remplacer.

Pourront-ils remplacer les médecins ? Peut-être pas. Mais il est vrai que les algorithmes sont appelés à changer la façon de travailler et d'organiser les soins. Ils ont déjà changé la façon de travailler.

On ne s'en rend pas forcément compte, mais les algorithmes sont déjà partout

Par exemple dans la télémédecine et la surveillance à distance des patients, ce qui se fait déjà pour un certain nombre de maladies chroniques : tout cela est rendu possible par des algorithmes relativement simples.

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Ces modèles de calcul deviennent plus complexes et permettent de faire des choses de plus en plus élaborées, comme des diagnostics ou des outils de prévision.

A l'Institut du cerveau et de la moelle épinière, Stanley Durrleman et son équipe compilent des millions de données cliniques, génétiques ou d’imagerie pour mettre au point un logiciel capable de prédire l'évolution d'une maladie comme Alzheimer.
A l'Institut du cerveau et de la moelle épinière, Stanley Durrleman et son équipe compilent des millions de données cliniques, génétiques ou d’imagerie pour mettre au point un logiciel capable de prédire l'évolution d'une maladie comme Alzheimer.
© Radio France - Véronique Julia

La fin de l'expertise humaine ? Dans les cas les plus problématiques, elle restera essentielle, nous explique Véronique Julia, qui a rencontré les pionniers du secteur.