Après un afflux de réfugiés cet été sur les îles grecques, 14 000 personnes se trouvent à Lesbos dans le camp de Moria, prévu pour 3 100 maximum. Tout autour, un bidonville de tentes, de détritus et de boue ne cesse de grossir. Une jungle où vivent près de 6 000 enfants dont plus de 1 000 mineurs non accompagnés.
Des enfants partout, qui crient pleurent et jouent au bord de la route, dans les poubelles, la boue, avec l’odeur des eaux usées qui débordent. La plupart ont moins de 12 ans. Nombreux sont les nourrissons qui survivent et naissent aussi, parfois, dans ce dédale de tentes, installées à la va-vite dans les champs d’oliviers en pente qui bordent l’ancien terrain militaire de Moria, sur l’île grecque de Lesbos.
Aujourd’hui, officiellement près de 6 000 enfants sont bloqués dans ce camp. Parmi eux, on compte plus d’un millier de mineurs non accompagnés. La plupart de ces enfants en provenance d’Afghanistan ont moins de 15 ans. Ils ont souvent été séparés de leurs parents à la frontière avec l’Iran et vivent sans aucune protection, dormant dans des tentes collectives avec des adultes qu’ils ne connaissent pas. À même le sol, aussi parfois. Ils sont la proie de tous les trafics, de toutes les maltraitances.
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