À deux pas de l’Assemblée Nationale, un prêtre pas comme les autres, un aumônier parlementaire s’entretient régulièrement avec les élus dans un pays qui a séparé l’Eglise de l’Etat il y a plus d’un siècle.
Mais la loi 1905 n’est pas menacée pour autant, le père Laurent Stalla-Bourdillon dispose de bureaux entre la basilique Sainte Clotilde et le Palais Bourbon. C’est ici qu’il reçoit députés et sénateurs, ici qu’il dispense le service pastoral d’Etudes politiques, le Spep , fonction créée par le cardinal Lustiger mais qui n’est pas officiellement reconnue par l’Assemblée et le Sénat.
le père Laurent Stalla-Bourdillon
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À l’Assemblée, légère omerta sur le sujet. Seuls les catholiques pratiquants n’ont pas peur de confesser leurs visites régulières et informelles. 200 élus auraient fréquenté les bureaux du père Stalla-Bourdillon depuis le début de la législature. Philippe Gosselin député LR de la Manche.
Philippe Gosselin, député LR de la Manche
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Allusion de Philippe Gosselin au fait que traditionnellement les partis de droite et du centre sont proches des milieux catholiques.
Les élus Front de Gauche ne sont pas nombreux, eux, à se bousculer à la porte du Spep. Mais il y a des parlementaires socialistes, comme le député de Meurthe-et-Moselle, Dominique Potier , interpellé par la profondeur des échanges et la personnalité du père Stalla.
Dominique Potier, député PS de Meurthe et Moselle
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Pays en crise et en campagne électorale. À un an de l’échéance présidentielle, le père Stalla entend jouer un rôle pour le bien commun, une contribution pour la grandeur de la politique, et éviter toute intervention partisane.
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