

Quatre-vingts secondes ce matin sur un recueil de chroniques radio, quelle drôle d’idée. On le doit à l’écrivain Aurélien Bellanger qui officie tous les matins chez nos cousins de France Culture.
Oubliez la radio, voici un livre, un vrai livre. Car ces chroniques quotidiennes changent de nature une fois couchées sur le papier. Elles deviennent un exercice littéraire d’écriture sous contrainte, en l’occurrence : pas un jour sans une ligne.
Les sujets sont aussi variés que le réel. A vue de nez, il doit y avoir un peu moins de 200 chapitres (200 !). Je vous en cite quelques-uns : « le magasin de bricolage », « le Stade de France », « la Mayenne », « la dissertation », « l’information », « François Asselineau », les « Gilets jaunes », « Télérama », « la droite ». Et un chapitre « Roland Barthes » auquel on pense à chaque page d’un livre qui ressemble, aussi, à un hommage aux indépassables Mythologies.
La masse de travail est impressionnante, comme l’est la curiosité intellectuelle et l’ironie, à chaque ligne.
Ce recueil s’intitule La France, tout simplement, car oui, c’en est un excellent portrait. C’est aussi une fenêtre sur le travail quotidien d’un écrivain, sur la manière dont il pense et il voit. Le livre est une coédition Gallimard/France Culture, il sera en librairie demain. Offrez-le-vous, égoïstement, avant de l’offrir à quelqu’un d’autre.
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