

Quatre-vingts secondes ce matin pour répondre à une apostrophe de Bernard Pivot aux gens de radio.
« N'écoutez jamais la radio, le matin, dans votre lit. L'actualité est si déprimante que vous n'aurez plus la force ni même le désir de vous lever » écrit le journaliste et écrivain français, président de l'Académie Goncourt, Bernard Pivot sur Twitter. Et vlan, la critique n’est pas nouvelle mais elle pique toujours.
Alors comment faire mieux sans être neuneu ? J’ai découvert récemment une newsletter hebdomadaire du vénérable New York Times consacrée exclusivement aux bonnes nouvelles. Dans la dernière en date, le rédacteur médite d’abord sur la fin de l’été et renvoie vers un superbe portfolio consacré à l’atmosphère si particulière des plages de New York. Il y a aussi une playlist pour tomber amoureux de la musique classique.
Puis viennent des liens vers des articles récents du Times, tous porteurs de bonnes nouvelles : une tablette pour faciliter la vie des aveugles et des malvoyants, des Lego en plastique recyclé, et mon article préféré sur un journal, un quotidien papier florissant qui fait un carton dans une communauté de retraités de Floride. Ça, considérant l’âge du lectorat, je ne suis pas certain que ce soit si une bonne nouvelle pour la presse écrite en général, mais c’est un autre sujet.
Enfin dernier conseil à Bernard Pivot : écouter le bouillon de podcasts d’Inter ou parmi, tant d’autres, l’émission d’Edouard Baer le dimanche, qui est un parfait "Remède à la mélancolie".
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