

Sur le papier, la chose peut sembler bizarre considérant la manière dont Donald Trump a menti pendant son mandat, considérant son déni de la science, considérant son mépris affiché des faits.
Mais pourtant, alors que leur métier est censé être l’exact opposé de tout cela, il y eut aux Etats-Unis des universitaires pro-Trump. 98 exactement selon la recension établie par David Swartz du département de sociologie de l’université de Boston. Quatre-vingts secondes ce matin sur cette enquête menée sur internet, écrits, vidéos, prises de position publiques.
Ces universitaires sont dans leur écrasante majorité des hommes blancs.
Ils ne sont pas aux marges du système académique, beaucoup d’entre eux enseignent ou ont enseigné dans de grandes universités. Leurs domaines de prédilection sont la théorie politique, le droit constitutionnel, les débuts de l’histoire américaine, l’économie et la religion.
Nombre d’entre eux participent aux travaux des cercles de réflexion républicains ou conservateurs, d’autres à des commissions gouvernementales — bref, ils ont de l’influence.
Leur relation à Trump est purement instrumentale, ils voient en lui l’outil de démolition qui fera péter le système.
Étrangement, alors que ça pourrait être leur boulot, aucun n’a travaillé à construire une philosophie politique trumpienne
Non, leur rage est surtout tournée vers l’université, son progressisme, son politiquement correct. C’est là que passe la ligne de front de la guerre culturelle. A lire sur le site AOC.
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