Plutôt que de chercher à la définir en mots pesants, gauches et maladroits, un exemple fameux que m’a inspiré la lecture d’un petit livre qui vient de sortir aux Presses Universitaires de France.
Nous sommes en 1981, Robert Badinter est face à l’Assemblée nationale qui doit voter l’abolition de la peine de mort.
Extrait
La voix qui enfle, le vibrato, la colère, la structure de la phrase, la « protase » : le livre que signe Eric Cobast permet de mieux cerner les ressorts de l’éloquence, qu’elle soit ancienne, voire antique, ou très moderne. Au fil des pages, « l’asyndète » côtoie la « battle », forme contemporaine de la joute ; le « pitch » cohabite avec « l’hypotypose », la « keynote » avec « l’oraison funèbre ». Il y en a pour tous les goûts et tous les siècles, l’éloquence n’est pas morte, loin de là.
Ce livre est un petit dictionnaire autant qu’un manuel pour bien parler ou bien écouter. Les 100 mots de l’éloquence, c’est aux PUF et c’est signé Eric Cobast.
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