La fatigue informationnelle, un phénomène de société

La fatigue informationnelle
La fatigue informationnelle ©Getty - Alvaro Lavin
La fatigue informationnelle ©Getty - Alvaro Lavin
La fatigue informationnelle ©Getty - Alvaro Lavin
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Quatre-vingts secondes ce matin sur l’un des derniers rapports de l’Institut Reuters sur le journalisme qui tente de scruter les tendances de l’année 2023 dans les domaines des médias, du journalisme et de la technologie.

L’étude est plantureuse, marquée par de nombreux sujets d’inquiétude parmi lesquels, une fois de plus, cette fraction du public qui décroche de l’information car il la trouve anxiogène, répétitive ou paralysante.

Alors comment réagir ? Promouvoir le journalisme de solution à côté du journalisme qui ne pointe que les problèmes ? Mettre en avant des histoires positives, y compris sur des sujets graves comme la catastrophe climatique ? Chaque média se débat avec, il faut le reconnaître, un impact limité sur le problème.

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Le rapport de Reuters pointe l’existence de sites spécifiquement dédiés aux bonnes nouvelles

Il cite l’Optimist Daily, The Good News Network, Positive News, quand d’autres comme Pink News offrent aux lecteurs un paramétrage pour ne lire que des infos qui mettent de bonne humeur. Plus radical, l’existence de petits programmes qui permettent carrément de bannir des mots ou des sites, pour un temps précis ou l’éternité, afin de ne pas être exposé aux mauvaises nouvelles.

Les 80''
1 min

La question de la fatigue ou de l’évitement informationnel fait désormais partie des menaces qui pèsent sur le journalisme, au même titre que les tensions économiques ou la lutte avec les grandes plateformes. On est sorti du signal faible, on est désormais dans le phénomène de société. Le lien vers ce rapport - en anglais -  ici.