

Cela faisait près de 40 ans que la justice était aux trousses de cet héritier d’une riche famille de promoteurs immobiliers new-yorkais.
Robert Durst avait échappé aux poursuites pour la disparition de sa femme, avait été acquitté pour le meurtre d’un voisin de palier mais a finalement été reconnu coupable vendredi dernier dans une troisième affaire, le meurtre de sa meilleure amie, commis en l’an 2000.
Quatre-vingts secondes ce matin sur l’un des éléments à charge de l’accusation : l’extraordinaire série documentaire d’HBO intitulée The Jinx qu’on doit au réalisateur Andrew Jarecki.
L’histoire est étonnante : après avoir réalisé un film de cinéma sur cet étrange personnage, Andrew Jarecki reçoit un coup de fil de Robert Durst.
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Dans un mélange d’hybris et de narcissisme bravache, il vit mal que des acteurs d’Hollywood s’emparent de sa vie et prennent toute la lumière. Il demande donc à livrer sa version des faits et accepte d’être longuement interviewé par Jarecki.
Le résultat, un documentaire en six épisodes, est impressionnant et se clôt sur un coup de théâtre d’anthologie que je vous laisse découvrir.
Au procès, le procureur s’est appuyé sur les propos sidérants que tient Durst dans la série. Les parties ont par ailleurs pu décortiquer 24 heures de rushs livrés par Jarecki pour l’occasion. Variation sur le thème « justice et médias aux Etats-Unis », The Jinx est disponible sur OCS.
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