

C’est un film social sur les enfants placés, sujet peu abordé au cinéma mais qu’un documentaire effrayant, diffusé il y a deux ans par France 3, avait mis sous les yeux des Français.
Quatre-vingts secondes ce matin sur le film Placés qui montre une autre réalité de l’aide sociale à l’enfance. On le doit à Nessim Chikhaoui qui, avant de faire du cinéma, fut pendant dix ans éducateur spécialisé auprès de jeunes placés en Maison d’Enfants.
Dans ce film, le mot « foyer » prend son sens le plus pur
Et ce même si les adolescents qu’il accueille viennent de contextes familiaux les plus durs.
Leurs fêlures se manifestent chez l’une par des comportements autodestructeurs, chez l’autre par le mutisme, chez un troisième par le somnanbulisme, chez tous par une forme de désespoir lucide. « Vous n’avez pas de rêves ? » leur demande un éducateur. « Si, quand je dors ! » répond l’un des ados en éclatant de rire à table, dans un de ces moments collectifs où le film est à son meilleur.
Quant à l’équipe d’éducateurs elle est composée de profils, de caractères, d’âges très différents afin que les enfants aient plusieurs types d’adultes face à eux.
Placés embrasse la face claire de l’aide sociale à l’enfance, dans sa banalité héroïque
Mais ce n’est pas un film sucré ou naïf. On sent bien que ces ados vivent toujours dans l’inconnu de l’avenir et c’est aussi pour cette ombre que ce film délicat vise juste. Il sort en salles aujourd’hui.
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