"Ich bin ein Berliner"... L'histoire de quatre mots griffonnés sur un papier à la hâte, qui marquèrent à jamais l'histoire du monde.
En 1963, le monde tremble. Nous sommes en pleine guerre froide, l'équilibre de la terreur est la règle : les blocs orientaux et occidentaux évitent l'étincelle. Depuis 1961, le mur de Berlin divise la capitale allemande en deux, devenant le symbole universel de la bipolarité du monde. Est et ouest sont opposés et encore irréconciliables.
Aux Etats-Unis, c'est John Fitzgerald Kennedy qui est président depuis deux ans. Jeune, populaire, il opère une stratégie de rapprochement avec le bloc communiste, dirigé par Nikita Khrouchtchev, dans le but de détendre leurs relations.
Mais en ce mois de juin 1963, alors qu'il est en visite à Berlin Ouest et qu'il vient observer ce mur qui entache l'histoire européenne, les provocations se multiplient. Son discours qui se voulait apaisé et à visée diplomatique se transforme alors en prise de parti contre l'Est et le modèle communiste. Une critique virulente doublée d'une confirmation de la solidarité américaine à l'égard des habitants de Berlin Ouest, cernés par le mur.
Notre invité
En deuxième partie de l'émission, nous recevons Thomas Snégaroff, historien spécialiste de l'histoire des Etats-Unis et auteur de Kennedy, une vie en clair obscur (Armand Colin).
Programmation musicale
- Busted, Ray Charles
- Don't think twice, it's all right, Bob Dylan
- Apocalypse à Ipsos, François and the Atlas Mountains
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