Au Chili, l'un des candidats à l'élection présidentielle a quelques points communs avec Donald Trump

Alejandro Guillier
Alejandro Guillier ©Getty - ELVIS GONZALEZ
Alejandro Guillier ©Getty - ELVIS GONZALEZ
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Il s'appelle Alejandro Guillier, il a 64 ans, et lui aussi était une star de la télévision.

Pendant 25 ans, les Chiliens l'ont vu présenter le journal télévisé ou encore créer et animer des émissions de débats, comme le célèbre "Tolérance Zéro", sur Chilevisión.

Mais contrairement à Donald Trump, il a tout de même pris la peine d'être élu quelque part avant de postuler à la présidence du Chili : depuis 2013, il est sénateur. Et enfin, toujours à l'inverse de Donald Trump, il n'est pas conservateur mais de gauche.

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Donald Trump veut en finir avec l'Obamacare, Alejandro Guillier lui veut dépenser plus pour la santé, l'éducation et les retraites; Donald Trump est climato-sceptique, Guillier lui est écolo et veut étendre les droits des Indiens Mapuche.

Donald Trump est nationaliste, Guillier, lui, défend une meilleure intégration régionale et le libre échange. En clair, le seul point commun commun des deux hommes, c'est la télé et le fait de n'avoir aucune expérience gouvernementale.

Il est à 25% d'intentions de vote quand le candidat le mieux placé derrière lui est à 4%. Il écrase le match à gauche. A droite, par contre, l'ex président Sebastián Piñera est à 29% : ce sera donc un match entre une star de télé et un milliardaire.

Cela dit, il reste encore plusieurs mois de campagne, l'élection n'aura lieu que le 19 novembre prochain. Mais la question qui se pose c'est: faut-il être milliardaire ou star du petit écran, ou les deux, pour être élu?

D'abord, le phénomène n'est pas forcément récent: Ronald Reagan, 40ème président des Etats-Unis dans les années 80, était certes acteur mais a surtout officié à la télé dans les années 50. Silvio Berlusconi était milliardaire et possédait plusieurs chaines de télé.

En Inde, c'est le cinéma qui donne un net avantage. Je vous parlais il y a quelques semaines de Jayèlalitha, la star de Bollywood devenue Premier ministre du Tamilnadu. Enfin, pour l'avenir il y aura peut être Oprah Winfrey.

Oprah Winfrey, c'est une des plus grandes stars américaines de la télé. En voyant Trump remporter l'élection, elle semble avoir révisé son jugement et vouloir se préparer pour 2020 avec cette simple idée : seul une star de la télé peut en faire battre une autre !

Une revue de presse Libanaise

Une info que j'ai repéré sur le site de la chaîne de télé arabe Al Arabiya : des manifestations à Beyrouth contre l'augmentation des impôts, le tout pour financer une augmentation des fonctionnaires libanais. Dont évidemment les députés.

Vous imaginez la colère des Libanais contre un personnel politique, incapable de régler le problème des déchets mais qui trouvent sans problème un accord pour s'augmenter. Les manifestants en sont venus à jeter des bouteilles en plastique au premier ministre Hariri.

En Grèce: une info étonnante

Dans le quotidien grec I Kathimerini, des nouvelles du volet grec de l'enquête sur la lettre piégée envoyée au FMI à Paris. Les deux bombes – il y a aussi celle envoyée au ministre allemand Schäuble, auraient été confectionnées par des nouvelles recrues.

Les « cadres » du groupe terroriste anarchiste Constellation des cellules de feu se trouve en effet en prison, d'où ils auraient approuvé le recrutement de nouveaux membres. Comment ? Tout bonnement par internet auquel ils ont accès en prisons.

De jeunes recrues, donc, qui sont inconnus des services de police et qui se seraient donc mis rapidement à l'ouvrage. Ils ont ensuite confié ces lettres piégées, à la poste centrale d'Athènes, qui malheureusement pour eux, est dotée de cameras de surveillance.

Les autorités grecques commencent à comprendre que laisser des terroristes patentés accéder librement à Internet peut poser des problèmes de sécurité nationales !

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