C'est un modèle de gestion et surtout, un gouverneur que toutes les autorités de l’Etat donnaient en exemple.
Il faut dire que l'Etat de Nayarit a tout ce qu'il faut pour plaire : des plages immaculées donnant sur l'Océan Pacifique, une situation idéale, au nord d'Acapulco. Une température constante et surtout un des taux de criminalité les plus bas du pays ! C'est surtout cela qui faisait l'admiration du pays tout entier.
Il faut comprendre que depuis dix ans, le Mexique a déclaré la guerre aux cartels qui transportent la drogue vers les Etats-Unis. Une guerre qui a fait 200 000 morts et disparus en dix ans ! Or l'Etat de Nayarit est stratégiquement situé sur la route de la drogue ! Ses résultats en terme de criminalité sont donc d'autant plus remarquables. Et ces résultats, tout le monde s'accordait à le dire, on les devaient à Edgar Veytia, le procureur général.
Même le président Mexicain, Peña Nieto, en février dernier, alors qu'il visitait l'Etat à loué les « 50% de réduction de la criminalité en quelques années ». C'est simple : le nombre d'homicides a été divisé par 13 en 5 ans !
Comment faisait ce procureur général pour y parvenir, c'est toute la question. En tous cas, les associations qui luttent contre la corruption et les rapts – une véritable industrie au Mexique – ne trouvaient rien à redire, au contraire. Et quand on lui posait la question, il répondait : la loi, rien que la loi, toute la loi ! Et pourtant, cet homme qu'on pensait incorruptible a été arrêté la semaine dernière à San Diego, en Californie, accusé de passer de la drogue aux Etats-Unis. Et c'est tout un pays qui n'en a pas cru ses oreilles.
En fait, la méthode d'Edgar Veytia pour obtenir la paix civile est très simple. Plutôt que de se battre contre les cartels qui ensanglantent le pays, il leur a remis les clés de la boutique ! Il leur rendait même de menus services, comme passer de la drogue.
Ce n'est pas la première fois que ça arrive : dans les années 90, l'incorruptible Jesús Gutiérrez Rebollo, tsar antidrogue du pays, a été condamné pour collaboration avec le cartel de Juarez. Vingt ans plus tard, rien n'a changé et c'est cela qui choque le Mexique.
Une revue de presse Indienne, pour une polémique avec le Pakistan
C'est l'Hindustan Times qui résume le mieux cette drôle de poussée de fièvre entre les deux pays, même si toute la presse indienne y va de son commentaire. Tout commence par une maison de style colonial en plein Bombay : magnifique demeure à colonnades.
Or cette maison est historique : c'est celle où vivait Mohammad Ali Jinnah, le fondateur du Pakistan avant la partition sanglante des deux pays. Autrement dit, c'est l'Inde qui conserve et préserve un des lieux les plus précieux de son frère ennemi Pakistanais.
Or depuis quelques jours, un député du BJP, le parti au pouvoir en Inde, s'est mis en tête d'obtenir la démolition de la maison de Jinnah à Bombay. Scandale au Pakistan qui menace l'Inde de rétorsion. Or ce député démolisseur n'est pas n'importe qui : c'est Mangal Lodha. Il est multi-milliardaire et surtout, c'est l'homme qui est en train de construire la première Trump Tower d'Inde, à Bombay. Autrement dit, les ennuis diplomatiques qu'il cause entre l'Inde et le Pakistan embarrassent jusqu'à Washington.
Un limogeage fait la une de la presse Américaine
Un limogeage que l'on retrouve partout : celui de Stephen Bannon qui a été débarqué du conseil de Sécurité national du président Américain. Bannon, c'est l'idéologue d'extrême droite de la campagne électorale de Donald Trump. Son éminence grise politique.
Selon le Washington Post, Bannon a été victime de la montée en puissance d'un général trois étoiles, HR McMaster qui, depuis sa nomination expliquait qu'un conseiller politique n'avait rien à faire au Conseil. Il a donc obtenu sa peau.
Une info, venue d'Israël
Une info traitée par le quotidien Israélien Yediot Aharonot : le fond d'indemnisation Autrichien, un fond d'Etat, créé au début des années 2000 pour indemniser les juifs spoliés pendant le nazisme a déjà distribué près de 200 millions d'euros.
Un total de 18 155 personnes ont ainsi reçu compensation, c'est-à-dire que 88% des demandes ont été honorées. Le quotidien rappelle tout de même que l'on estime 188 milliards d'euros d'aujourd'hui les biens spoliés aux juifs pendant la seconde guerre mondiale.
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