Une conférence tout ce qu'il y a de plus sérieux, organisé par l'Unam, la grande université de la capitale Mexico pour le 11 octobre prochain.
Et surtout, une conférence donnée en l'hommage d'une grande féministe mexicaine : Marta Lamas.
Tout a été fait dans les règles : les prospectus ont été édités, les étudiants prévenus par courriel : un courriel tout rose, histoire de bien marquer le sujet de la conférence, parce que le rose, c'est bien connu, c'est la couleur des femmes.
Il y a juste un petit problème avec cette conférence. Un petit problème qui a totalement échappé aux organisateurs mais, évidemment, pas du tout aux internautes et associations féministes : sur les 11 conférenciers invités : pas une femme !
Dans un pays où les femmes sont sous-représentée, le fait est plutôt banal. Mais là, c'est allé trop loin : d'autant que Marta Lamas, la féministe auquel il est rendu hommage, a justement passé 45 ans de sa vie à parler des femmes aux femmes.
Le scandale est en tout cas énorme dans les milieux intellectuels et universitaires mexicains qui se déchaînent depuis hier sur les réseaux sociaux et au sein même de l'université, vous l'imaginez bien !
Des nouvelles de Theresa May
Une femme au pouvoir à qui décidément, rien ne réussi ! Hier devait être son grand jour, celui de la reconquête ! On allait voir ce qu'on allait voir : à la conférence annuelle du parti conservateur, son discours allait casser la baraque.
Il s'appelait « Un rêve britanniques », ce discours et il était fait pour emporter enthousiasmer les siens et les rassembler derrière elle ! Mais vous connaissez l'adage : quand ça veut pas, ça veut pas.
Elle a toussé, bruyamment, éperdument et en a même perdu sa voix. Ce que l'ensemble de la presse a immédiatement pris pour une sorte de métaphore de son leadership : la Première ministre dont la politique toussote, toussote, et ne produit rien de sain !
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