

Nous approchons d'une période de fêtes, une période d'excès en tous genres, à commencer par l'alcool.
C'est toujours délicat, mais trois journalistes du Telegraph se sont attaqués au problème. Ils sont partis de ces deux constats :
L'an dernier pendant les fêtes, plus d'un million de Britanniques se sont retrouvés aux urgences d'un hôpital pour un problème de surconsommation d'alcool. C'est deux fois plus qu'il y a 10 ans.
Et généralement, après avoir digéré, pour ne pas dire cuvé, ce que l'on observe c'est que la grande majorité des gens ne font rien pour éviter que ça recommence.
Les Britanniques semblent plus préoccupés par leur problème d'alimentation. Les consultations de diététiciens ou de nutritionnistes sont en augmentation de 272% depuis 5 ans, mais pour l'excès d'alcool, tout le monde semble ignorer l'existence des drinkticians : une nouvelle espèce de thérapeute, entre le médecin et le psychologue, qui vous aide à mieux appréhender votre penchant pour la bouteille.
Nos trois journalistes du_Telegraph_ sont donc allés consulter.
Tous les trois ont en quelque sorte fait leur « drinking out » et répondu au questionnaire de la spécialiste Shahroo Izadi, reconnue pour son travail avec des prisonniers et des hommes politiques, qu'elle a visiblement aidé à mieux gérer leurs beuveries.
Résultat des courses: à la sortie du questionnaire on se rend compte que nos trois journalistes ont un sérieux penchant pour la bouteille: la première compare sa relation avec l'alcool à un « ex petit ami minable ».
Le deuxième dit qu'il lui est impossible de se modérer c'est tout ou rien comme s'il appuyait sur un interrupteur marche/arrêt et la troisième nous révèle qu'elle s'est acheté des livres de coloriages pour passer le temps et repousser de quelques minutes l'absorption du premier verre.
Quant aux conseils de notre spécialiste, apparemment ils fonctionnent:
- Planifier les jours avec ou sans alcool.
- Toujours manger avant de boire un verre... ou encore prendre conscience de l'inconfort ressenti lors des périodes de privation...
Parce que d'après notre spécialiste en toxicologie, il ne s'agit pas d'arrêter l'alcool, ni de fixer des limites de consommation, mais de comprendre pourquoi on se met à boire en situation de stress ou lorsqu'on est mal à l'aise. Il faut juste essayer d'être gentil avec soi.
Grâce à cette expérience, l'un de nos trois cobayes est désormais conscient des efforts à fournir et jure d'y repenser... mais après Noël.
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