Des pommes, des poires... la honte

Le contenu d'un colis envoyé à une famille pour nourrir ses enfants, il devait être l'équivalent de 30£ de courses
Le contenu d'un colis envoyé à une famille pour nourrir ses enfants, il devait être l'équivalent de 30£ de courses  - capture écran
Le contenu d'un colis envoyé à une famille pour nourrir ses enfants, il devait être l'équivalent de 30£ de courses - capture écran
Le contenu d'un colis envoyé à une famille pour nourrir ses enfants, il devait être l'équivalent de 30£ de courses - capture écran
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Une mère de famille britannique poste sur les réseaux sociaux le contenu des repas gratuits fournis pour ses enfants par leur école. Le scandale est servi !

Le Royaume-Uni se passionne en ce moment pour deux bananes et trois pommes ? Pour être exact, il s’agit de deux bananes, trois pommes, deux carottes, une tomate, un paquet de pâtes, trois bâtonnets de yaourt à boire, deux barres protéinées, une boite de haricots cuits, une tranche de pain et du fromage en tranche.

Le tout posté par une mère de famille sur les réseaux sociaux mardi. Or ce paquet de nourriture venait de lui être remis à l’école en guise de petit-déjeuner et déjeuner gratuit pour son enfant et pour 5 jours. La photo a aussitôt fait la une de plusieurs journaux.

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Hier, le Premier ministre a donc dû affronter la seule question qui vaille : auriez-vous accepté que votre enfant soit nourri 5 jours durant avec des aliments si pauvres et en si petites quantités ? Boris Johnson a répondu évidemment non et qu’il avait honte.

Les victuailles de la honte

Sitôt cette photo publiée des dizaines de mères ont mis en ligne ce qu’elles avaient reçu pour leurs propres enfants : deux poivrons, deux patates, un oignon, une mandarine, du fromage râpé et du pain de mie pour l’une.

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Avec ce commentaire : « je sais que c’est gratuit, mais suis-je vraiment sensée nourrir deux enfants pendant une semaine avec ça ? ». En fait, cette histoire de repas poursuit le gouvernement britannique comme le sparadrap collait au doigt du capitaine Haddock.

Après avoir fourni des repas gratuits aux élèves les plus pauvres pendant le 1er confinement, le 10 Downing Street n’avait pas renouvelé le programme après l’été. Il a cédé sous la pression d’une intense compagne orchestrée par Marcus Rashford.

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Le joueur de foot et les enfants pauvres

Le joueur réclamait des repas gratuits pour les enfants pauvres qui n’allaient plus à l’école et donc à la cantine pour cause de Covid19. Boris Johnson avait dû céder et proposer aux écoles l’alternative suivante : offrir de la nourriture ou des tickets repas.

Tout en expliquant qu’il fallait privilégier la nourriture plutôt que les tickets. Pour une raison assez compréhensible : les entreprises chargées de fournir la nourriture aux écoles souffrent avec le confinement. Autant les faire travailler elles-aussi.

C’est d’ailleurs une de ces entreprises qui a livré ce panier de la ménagère de la honte. Elle s’appelle Chartwells et a dû présenter ses excuses et surtout promettre de rembourser intégralement l’argent public reçu pour cette misérable livraison.

L'entreprise qui a livré ces repas est-elle responsable ? 

Non, bien évidemment. Parce que l’opposition travailliste s’est rendu compte que Chartwells n’avait fait que suivre une liste fournie par le gouvernement : Une tranche de pain, deux patates, du fromage, des haricots en boite, trois yaourts…

C’est exactement la description de la fameuse photo. Il manque juste une bouteille de lait, une boîte de maïs et un peu de jambon. Je vous le disais au début : cette histoire de repas gratuits colle à Boris Johnson comme le sparadrap du Capitaine Haddock.

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