La rock star des végétaux pousse en Australie: l'Arum Titan ou Amorphophallus Titatum .
Une sorte d'immense épis de maïs qui se dresse au centre d'une jupe vert brillant et qui ressemble un peu à un gramophone.
Mais ce n'est pas très beau et surtout ça sent très mauvais. L'Arum Titan s'appelle aussi « fleur de cadavre ».
Pourtant on se bouscule pour venir respirer sa puanteur. 10 000 personnes ont fait la queue en début de semaine au jardin botanique du Mount Lofty, dans la banlieue d'Adelaïde.
Une véritable ruée qui a bien sûr ses raisons. L'Arum Titan met 10 ans à fleurir et ne reste ouverte que pendant 48h!
Pour finir sa courte existence de la même manière que la salade cuite que l’on oublie au fond du frigo.
Autre raison de l’engouement qui existe autour de l’Arum Titan: son odeur bien sûr. Parce que son odeur c'est un peu son secret.
En réalité la fleur de cadavre n'est pas une fleur, c'est une inflorescence, une seule tige sur laquelle se trouve une multitude de fleurs mâles et femelles. Et le parfum putride qui s'en dégage attire les insectes pollinisateurs comme des mouches.
Chacun a ses propres mots pour définir cette odeur. Comme le montre les témoignages recueillis par le reporter de l'Advertiser, le journal local. Comme celui de Judy qui trouve que « ça ne sent pas plus mauvais qu'une poubelle » ou cette mère de famille qui dit qu'elle avait senti « pire dans la chambre de ses fils adolescents ».
« Un rat mort », « un sac de poisson pourri » : les réactions sont très variées en fait.
Ce qui est sûr c'est que ça sent fort c’est ce qu'explique le directeur du Jardin: « quand j'ai ouvert la pépinière dit-il c'était comme si l'odeur m'avait sauté au visage !! »
C’est tout de même assez rassurant de voir qu’il y a encore du monde pour s’intéresser à la nature.
Car la terre est malmenée nous alertent certains journaux à travers le monde.
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Et ceux qui en vivent de cette terre, ceux qui l’observent de près sont parfois désespérés.
C’est le constat fait par l’Indian Express ce matin qui revient sur la sècheresse sans précédent qui a touché la région de Marathwada et provoqué le suicide de 112 agriculteurs de cette région.
Une aridité qui place le problème de l’accès à l’eau sur la scène politique en Californie. Le New York Times s’intéresse au sort des ouvriers latinos défendus par le collectif « L’eau appartient à tout le monde ». Ces ouvriers sont au chômage car la distribution d’eau, nous explique-t-on, est controlée par l’entreprise District Westlands, elle-même propriété des plus riches exploitants agricoles, les plus riches et donc les plus influents politiquement…
Un problème de ressources qui pousse les pays du monde entier à se tourner vers des terres encore inexploitées comme l’Antarctique, observé de près ce matin par El Mercurio l’un des principaux journaux chiliens.
Une infographie nous présente les différentes portions du pôle Sud que se partagent plusieurs pays et l’on nous détaille tous les projets en cours. Notamment la énovation de la station Grande Muraille par des travailleurs chinois On apprend que la Russie y a déjà construit la première église orthodoxe, que l’Iran et la Turquie sont visiblement très pressés d’y bâtir un pied à terre.
Le continent devient un véritable « enjeu stratégique » commente la spécialiste néo-zélandaise Anne Mary Brady. «De nouveaux joueurs veulent s’y installer » pour ne rien perdre du trésor de ressources que détient l’Antarctique… et que l’Homme a visblement l’intention de piller dans un avenir proche;
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