L’Algérie commence elle aussi à envoyer des migrants sur les côtes espagnoles.
Le phénomène en soi n'est pas nouveau : des Algériens qui tentent le passage vers l'Europe en bateau, il y en a toujours eu. Ces migrants ont même un nom ! Côté algérien : on les appelle les « harragas », ce qui veut dire « ceux qui fraudent ».
Mais jusqu'à présent, le phénomène était assez limité pour plusieurs raisons : d'abord la distance : entre les côtes algériennes et les côtes espagnoles, comme celles des Baléares par exemple, il y a plusieurs centaines de kilomètres.
Pour traverser, il faut des bateaux que l'on remplit de migrants et que l'on abandonne ensuite. Il faut donc une filière quasi mafieuse pour tout organiser. Jusqu'à présent l'Algérie n'en avait pas. Visiblement, c'est en train de changer.
En un an, le nombre de migrants venus d'Algérie par la mer a quasiment triplé ! De janvier à octobre 13 533 migrants, Algériens et sub-Sahariens confondus, ont débarqué sur les côtes espagnoles. Mais ça s'est surtout accéléré ces dernières semaines.
Début novembre, 84 harragas algériens ont été repéré sur une plage de Murcie. Ils étaient arrivé à bord de 26 embarcations de fortune. Les passeurs organisent des convois de dizaines de barcasses et les guident jusqu'à ce que la côte espagnole soit en vue.
Le phénomène s'est encore amplifié depuis octobre : plus de 500 passages. Surtout les Espagnols ont noté un profil différent de ces migrants. D'abord des Algériens, souvent avec beaucoup d'argent sur eux et des papiers ! Bref, les enfants de la classe moyenne !
Le plus étonnant, c'est que les autorités algériennes – disent les Espagnols – sont dans le déni. Elles expliquent que l'Algérie est un pays riche – pétrole et gaz - et que donc ses citoyens n'ont aucune raison de prendre le large comme de vulgaire sub-sahariens !
Donc, pas de surveillance accrue des ports et des eaux territoriales mais pas non plus d'aide pour le rapatriement des Algériens appréhendés en Espagne. S'ils sont en Espagne, ce sont des touristes. Pas des migrants. Le trafic a de beau jour devant lui !
En Nouvelle-Zélande, une affaire qui embarrasse la première ministre
Elle s'appelle Jacinda Ardern, elle a 37 ans et elle est d'ailleurs la plus jeune femme chef de gouvernement au monde. La génération Macron. Or ce week-end, une histoire assez embarrassante à commencer à courir. Une histoire rapportée par elle-même.
Elle aurait raconté à un célèbre présentateur néo-zélandais qu'à l'occasion du sommet Asie Pacifique, Donald Trump l'a prise pour l'épouse de Justin Trudeau. Pas quelques secondes, le temps de se rendre compte de son erreur : des heures entières !
En somme pour lui, une jeune femme occidentale dans un sommet international ne pouvait être que « l'épouse de » et comme elle est jeune, elle ne pouvait être que celle de l'autre perdreau de l'année : le premier ministre canadien Trudeau.
L'histoire a été démentie hier par Mme Ardern qui d'abord expliqué tout sourire, c'était dimanche, que cette histoire n'avait pas vocation à être répétée. Alors chut !
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