Une loi controversée... Viktor Orban a transformé son pays en laboratoire d'idées en tout genre pour chasser l'étranger...
La gigantesque clôture de 175 kilomètres aux frontières sud du pays, un enchevêtrement de barbelés électrifiés à 900 volts pour être sûr que les migrants ne s'y frotteraient pas... Le referendum pour contrer l'initiative européenne d'imposer des quotas à chaque pays membre de l'Union...
Tout cela c'est du "Made In Orban"
Viktor Orban vient donc de durcir sa législation sur l'immigration. Désormais quiconque facilitera l'immigration clandestine risquera une année de prison.
Ce qui veut dire concrètement que, par exemple, un avocat ne peut plus défendre un demandeur d'asile entré illégalement sur le territoire, ou qu'une ONG ne pourra désormais plus intervenir, ne serait-ce que pour assurer le minimum vital aux familles de migrants.
Cet arsenal législatif regroupe en tout huit textes de loi baptisés "STOP SOROS" du nom du milliardaire philanthrope d'origine hongroise Georges Soros qu'Orban accuse de soutenir les migrants musulmans par le biais de sa fondation
Bien sûr ces lois sont contestées. Elles ont d'ailleurs été votées quelques heures après la décision de plusieurs membres de l'Union Européenne de se réunir pour modifier les règles d'asile.
Et comme à chaque fois, Orban réplique immédiatement avec de nouvelles lois et notamment cet amendement, précisant que les populations étrangères ne peuvent être établie en Hongrie.
Comme pour le referendum, comme pour la clôture, ces nouvelles lois hongroises sont faites pour contrer les initiatives de Bruxelles.
Une Europe incapable de s’accorder pour faire face à ce flux migratoire de plus en plus important dans le monde. 68 millions de réfugiés ou de déplacés sur la planète, c’est le chiffre record, dévoilé avant-hier par les Nations Unies. Des personnes et des familles dont la majorité fuient des situations de guerre.
Et puis il y a celles qui sont restées…
C’est l’histoire de ces jeunes filles syriennes, interrogées par des journalistes de la BBC. Elles racontent comment, au plus fort de l’occupation de l’Etat islamique, elles ont pris des risques et se sont organisées pour continuer à suivre des cours.
Les jihadistes leur interdisaient de se rendre à l’école, de porter des livres dans la rue ou même de posséder un stylo.
Alors certaines se rendaient en secret dans une ville voisine (non occupée) pour prendre en photos les écrits du professeur sur le tableau… Et les partageaient ensuite avec les autres sur l’application Whatsapp.
« Nos parents nous ont toujours dit que sans éducation, il n’y avait pas d’avenir »
Alors ces jeunes syriennes ont risqué leur vie pour continuer d’apprendre.
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