Quelle vision de la culture chez Marine Le Pen et Emmanuel Macron ?

La question de la culture chez les candidats n'a pas passé l'épreuve du 1er tour
La question de la culture chez les candidats n'a pas passé l'épreuve du 1er tour ©Getty -  Peter Dazeley
La question de la culture chez les candidats n'a pas passé l'épreuve du 1er tour ©Getty - Peter Dazeley
La question de la culture chez les candidats n'a pas passé l'épreuve du 1er tour ©Getty - Peter Dazeley
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Le thème de la culture est totalement passé à la trappe dans le débat présidentiel d'entre-deux-tours. Pourtant les candidats Le Pen et Macron en ont chacun une vision différente.

Voici une thématique totalement occultée dans le débat télévisée d'avant-hier : la culture. Le programme culturel le plus argumenté est celui d'Emmanuel Macron, avec son "pass culture" par exemple : 500 euros à 18 ans pour accéder aux lieux de culture, financés par une taxe sur les GAFA (Google-Apple-Facebook-Amazon) assujettis à une fiscalité européenne du chiffre d'affaires européen. Emmanuel Macron veut aussi créer un fonds de d'investissement public de 200 millions d’euros pour développer les industries créatives et culturelles et insiste sur l'importance de l'Etat dans la politique culturelle. Il pense qu'il ne faut pas aller plus loin dans la décentralisation culturelle, pour que les alternances politiques locales ne pèsent pas trop sur les politiques culturelles.

Le programme de Marine Le Pen moins fourni

La candidate du FN a une vision de la culture plus patrimoniale que créatrice et dynamique. Marine Le Pen recycle l'idée "d'exception culturelle" qui relèverait plus simplement de la préférence nationale et souhaite que la défense et la promotion de notre patrimoine historique et culturel soit inscrites dans notre constitution. Mais Marine Le Pen ne formule pas vraiment de proposition concrète, tout au plus veut elle mettre fin à la vente de palais et de bâtiments nationaux à des investisseurs privés ou étrangers. Et plutôt que le mécénat pour entretenir et réhabiliter le patrimoine, elle préfère un financement participatif via les réseaux sociaux.

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