Les gaz d’échappement des modules se posant sur la Lune pourraient contaminer toute sa surface. C’est la conclusion d’astronomes américains de l’Université Johns-Hopkins.
Ils ont fait une simulation et d’après leurs calculs, 30 à 40% de la vapeur d’eau d’un module resterait dans l’atmosphère de la lune et 20 % de cette vapeur d’eau finirait par geler près des pôles. Les gaz d’échappement d’un site d’atterrissage près du pôle sud de la Lune ne mettraient que quelques heures pour se propager à l’autre pôle.
Avec quelles conséquences ? L'échappement des atterrisseurs pourrait brouiller les études des glaces lunaires préservées dans des cratères.
Le retour des humains sur la Lune est prévu pour 2024 dans le cadre du programme Artemis, 55 ans après Apollo 11. L'objectif : installer une base pérenne sur notre satellite.
Des chercheurs ont découvert comment on pourrait valoriser les résidus des usines qui traitent les eaux usées
Ils proposent d’en faire du mortier pour boucher les nids-de-poule.
Ce sont des ingénieurs chimiques californiens qui ont réussi à transformer la galette de résidus qui se forme dans les bassins des usines d’épuration. Ils ont ajouté une céramique à ces boues qui sont non dégradables pour les rendre imperméables sans danger. Il faut maintenant évaluer la solidité de ce mortier qui pourrait donc combler les trous de nos routes. Ces résidus d’épuration sont généralement enfouis, et parfois brûlés pour produire de l’électricité.
Certains humains sont plus sensibles à la douleur que d’autres … et ce serait à cause d’un gène très ancien
Si vous êtes sensible à la douleur, c'est peut-être à cause de vos racines néandertaliennes ! C'est le résultat d’une étude de l'institut Karolinska de Stockholm et de l'institut d'anthropologie évolutive Max-Planck à Leipzig.
Les chercheurs ont découvert que les Hommes de Néandertal étaient porteurs de mutations au niveau d'un de leurs gènes. Un gène qui transmettait les sensations douloureuses à la moelle épinière et au cerveau. Ces mutations ont été retrouvées dans plusieurs génomes de Néandertal en Croatie et en Russie.
Et cette mutation est présente chez certains humains…
Les scientifiques ont cherché des Hommes modernes avec la version néandertalienne de ce gène, dans une base de données qui conserve les génomes d'un demi-million de Britanniques. Résultats, 0,4% possédaient une copie du gène muté.
Certaines personnes ont été interrogées : les porteurs du gène muté ont déclaré avoir souffert plus, dans leur vie que les personnes qui ne le possédaient pas. Celles et ceux qui ont hérité des mutations de nos vieux cousins auraient tendance à éprouver plus de douleur que les autres.
Un remède médiéval se révèle plus efficace que les antibiotiques
De l'ail et des oignons, macérés dans du vin blanc et de la bile de vache : cette recette a été retrouvée dans un grimoire du Xe siècle, et s’est révélée redoutable pour les bactéries.
C'est ce qu'a constaté une équipe de l'université de Warwick en Angleterre. Ils ont testé la mixture sur plusieurs bactéries résistantes aux antibiotiques.
Depuis plusieurs années, les scientifiques cherchent une parade à la résistance aux antibiotiques.
Ce remède vieux de 1000 ans a montré qu'il avait une activité antibactérienne prometteuse. Il pourrait aider à lutter contre les bactéries présentes par exemple dans les ulcères du pied diabétique.
Les traitements décrits dans le grimoire étaient destinés à lutter contre des maladies courantes au Moyen Âge comme les plaies suppurantes, des infections aux yeux ou à la gorge, des maladies de peau et des infections pulmonaires.
Moralité : c’est dans les vieux pots qu’on fait peut-être les meilleurs médicaments.
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