Après la viande sans bœuf, voici le soja fabriqué en laboratoire.

Germes de soja
Germes de soja ©Getty - Steve Satushek
Germes de soja ©Getty - Steve Satushek
Germes de soja ©Getty - Steve Satushek
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Fabriquer des protéines à partir d'air et d'électricité pour économiser 90 % d'espace par rapport à l'agriculture.

Selon une équipe de chercheurs allemands, italiens et israéliens, Un hectare de culture in vitro permettrait de produire l'équivalent de dix hectares en plein champ.  

Pas très appétissant à mon goût, quel est le principe ?

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Des  levures, des bactéries ou des micros algues sont nourries avec du CO2 et des nutriments, Les microbes vont ensuite fabriquer des acides aminés et produire une protéine « ultra pure ». 

Pour les scientifiques qui viennent de publier un article sur le sujet,  la production alimentaire occupe actuellement plus d'un tiers de la surface terrestre de la Terre, et il faudra, d'ici 2050, augmenter la production de céréales de 43 % et la production de viande de 135 % pour répondre aux besoins.

Un hectare dédié à la fabrication de protéines in vitro permet de nourrir 520 personnes, contre 40 personnes avec un hectare de soja cultivé en plein champ. 

Des protéines alternatives pourquoi pas mais j’aurais du mal à me passer d’une bonne salade de tomates.

Les antidépresseurs affecteraient les écrevisses 

Oui, et les conséquences pourraient être fâcheuses. C’est la conclusion d’une étude qui s’est intéressée aux impacts des traces d’antidépresseurs qu’on retrouve dans les cours d’eau. 

Ces médicaments modifient la production de sérotonine, un neurotransmetteur du système nerveux qu’on retrouve également chez plusieurs animaux, dont les écrevisses. 

Des chercheurs de l’Université de Floride ont ajouté des résidus d’un antidépresseur, dans un bassin artificiel où ont été plongées des écrevisses. Ils ont ensuite comparé leurs comportements avec ceux d’autres écrevisses dans un autre bassin ne contenant aucun antidépresseur. 

Et qu’a donné l’expérience ? 

Les crustacés dans le premier bassin se montraient beaucoup moins craintifs dans leur nouvel environnement qu’ils ne le sont habituellement. Ce comportement pourrait les rendre plus vulnérables. Par ailleurs, on ne sait pas comment va le moral des écrevisses.

Les châtiments corporels sont mauvais pour le développement des enfants

Les claques les fessées, la violence verbale ou psychologique ne sont pas une bonne méthode pour éduquer un enfant. C'est même le contraire. 

Un article vient d’être publié dans le Lancet : le cerveau des tout-petits est très immature, et très sensible. En cas de stress, cela déclenche la sécrétion de cortisol et d'adrénaline. Ce qui peut être très toxique pour les neurones et le développement cérébral. Cela peut aussi provoquer des « tempêtes émotionnelles » qui peuvent amener un enfant à taper, mordre ou jeter ses jouets. 

Et ce n’est pas tout, ces corrections  violentes provoquent une réduction du volume de la substance grise. Cela peut se traduire par une diminution des capacités cognitives. Par ailleurs, plus l'enfant est agressé, plus il sera violent, anxieux ou dépressif. 

Il y a un lien entre stress et cheveux blancs

Des chercheurs viennent de le prouver. Ils ont identifié les protéines à l’origine du processus. Un processus qui pourrait même s’inverser.

D’où vient la couleur de nos cheveux ? 

La pigmentation de nos cheveux provient de la mélanine. Ces pigments sont produits par les granules de mélanocytes dont le nombre  diminue avec le temps. Quand il y a moins de pigments disponibles, et nos cheveux perdent leur couleur.

Et le stress dans tout ça ? 

Les scientifiques ont enrôlé des volontaires et leur ont  demandé de tenir des « journaux de stress ». Ces personnes ont ensuite donné des échantillons de cheveux, que les scientifiques ont divisé en tranches Chaque tranche représentait environ une heure de croissance. En les analysants, les chercheurs ont pu cartographier le degré de grisonnement (invisible à l’œil nu). 

Et ils ont trouvé des « associations frappantes » entre les événements de stress rapportés dans les journaux et le grisonnement des cheveux.

Ils ont aussi observé une inversion du processus  à mesure que le stress diminuait. Des cheveux sur la tête d’une personne partie en vacances sont redevenus noirs pendant ses congés. 

On sait bien que les vacances sont un trésor de bienfaits…

L'équipe