Une étude qui vient d’être publiée aboutit à un résultat totalement inattendu.
- Laurette Piani Cosmochimiste dans un laboratoire mixte CNRS/Université e Lorraine
Selon des chercheurs français, notre planète aurait été, dès les premiers instants, riche en eau. L'étude vient d’être publiée dans la revue Science.
Les résultats de ces travaux vont à l’encontre de la thèse dominante selon laquelle l'eau aurait été apportée plus tardivement par des astéroïdes et comètes ayant bombardé une Terre.
Cette étude a été dirigée par Laurette Piani, cosmochimiste au Centre de recherches pétrographiques et géochimiques, un laboratoire CNRS/Université de Lorraine.
Jusqu’à cette étude originale, il était admis par les scientifiques qu’à ses débuts, la Terre était sèche. Il était impensable que dans un environnement chaud comme il l’a été il y a plus de 4,5 milliards d’années, l’hydrogène ait pu subsister dans les roches.
En résumé, si les météorites contiennent de l’hydrogène, les roches de la Terre, faite de la même composition, en contiennent aussi.
Mais allons plus loin. L’eau de la surface de la terre c’est, je vous le rappelle, 0,02% de la masse de la terre. Mais les roches qui la composent ne seraient-elles pas des réservoirs d’eau importants ?
Dans les couches un peu intermédiaires de la Terre, il y a des zones dites "de transition", entre 410 km et 610 km de profondeur, qui seraient peut-être très riches en hydrogène dans les minéraux, et qui seraient effectivement un réservoir, un gros stock d'eau dans notre planète.
Doit-on pour autant oublier le scénario de l’eau apportée par des météorites ? Non ! L'équipe a constaté que les roches primitives de notre planète bleue comportaient suffisamment d’hydrogène pour fournir au moins trois fois la masse d'eau.
Le reste aurait bien été apporté par des astéroïdes ou des comètes.
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LES BORDS DE SEINE ETIENNE DAHOLES BORDS DE SEINEAlbum DANS LA PEAU DE DAHO / 1981-2002 REMAST.
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