

Biopic, dessin animé ou encore comédie romantique... Que peut on voir sur le grand écran cette semaine ? XChristine Masson et Laurent Delmas vous conseillent.
« Buzz L’Eclair » : de Angus MacLane
Connaissez-vous la véritable histoire qui a inspiré la fabrication du célèbre jouet de Toy Story ? En mission périlleuse à plusieurs millions d'années lumières de la terre, buzz l'éclair essaye tant bien que mal de ramener son équipage sain et sauf. Seulement voilà, une armée de robot ne l'entend pas de cette oreille...
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Christine Masson : « Pourquoi le héros de Toy Story, le jeune Andy, adore son jouet Buzz l'éclair, le ranger de l'espace ? Parce qu'il a vu un film avec lui et que ce film sort aujourd'hui. C'est très malin. C'est donc un spin off de la saga Toy Story. Buzz le jouet ignorait qu'il était un jouet. A l'inverse, le vrai buzz est très sérieux et ambitieux, peut-être un peu trop d'ailleurs. L'animation est impeccable, impressionnante même, truffée de références à certains classiques de la SF. L'aventure spatiale aux 1000 rebondissements et se lit plutôt comme un manuel de formation à toute la SF qui va suivre plus la morale, la valeur de l'apprentissage et le temps qui passe. Tout ça, oui, c'est drôle, mais le buzz l'éclair qui sautait d'étagères de la chambre d'Andy sans effet spécial donnait bien plus matière à rêver. »
« El Buen Patron » : de Fernando León de Aranoa
Juan Blanco est le patron, héritier d'une entreprise familiale qui fabrique des balances. A la veille de recevoir un prix qui lui permettrait de sauver sa boîte, rien ne va. Un de ses ancien employé manifeste bruyamment devant l'usine pour retrouver son emploi, la nouvelle stagiaire est irrésistible et un des contremaître fait n'importe quoi parce que sa femme le trompe... Devant tout cela, l'homme est perdu : comment doit-il réagir en bon patron ?
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Christine Masson : « Une comédie mordante, gris foncé, presque noir. Un regard corrosif sur les relations personnelles et professionnelles au sein d'une entreprise familiale menée par Rowan Blanco, obsédée à l'idée de recevoir un prix censé honorer son entreprise. Plus le film avance en se focalisant sur des personnages secondaires, plus le personnage faussement paternaliste et véritablement monstrueux de ce patron apparaît. Dommage que le rythme du film ne soit pas à la hauteur de l'énergie de cet acteur remarquable. Javier Bardem hypocrite, mielleux, détestable mais vraiment tout en finesse dans son interprétation de ce personnage grossier. »
Laurent Delmas : « Peut-être qu'on aurait aimé un peu plus de marxisme, mais un peu moins de vaudeville. »
« Elvis » : de Baz Luhrmann
Elvis est un monument de la culture américaine connu de tous. C'est une voix, un style, une coupe de cheveux, une danse, mais aussi un manager : Tom Parker...
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Laurent Delmas : « C'est la première fois que j'ai cette impression d'un film avec une construction comme le chapitrage d'un DVD, c'est à dire que c'est une scène, une situation, un chapitre. Il décrit une sorte de chemin de croix, avec même la résurrection. Sauf que le narrateur serait effectivement plutôt le diable. Comme Elvis ne faisait jamais dans la dentelle, on peut dire que le film est un assez bon reflet artistique de la personnalité d'Elvis. »
Christine Masson : « L'incarnation d'Austin Butler sur scène est assez troublante et magnétique. »
« Les goûts et les couleurs » : de Michel Leclerc
Marcia est une jeune chanteuse passionnée, fan de rock des années 1970. Elle réussit à enregistrer un album avec son idole. Mais brusquement, cette dernière meurt. La nouvelle boulverse les plans de Marcia. Elle doit maintenant convaincre l'ayant-droit de la chanteuse défunte, si elle veut voir un jour sortir son projet. Le problème est que la personne en question n'est pas très coopérative... Entre le bon et le mauvais goût, le populaire et le chic, la sincérité et le mensonge, leurs deux mondes s’affrontent.
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Christine Masson : « Michel Leclerc joue sur la différence entre la bobo parisienne et le beauf. »
Laurent Delmas : « Il y a quand même une grande grande paresse scénaristique de la part de Michel Leclerc et de Baya Kasmi, sa coscénariste. Les personnages n'arrêtent pas de changer en permanence, ça en devient invraisemblable. Je veux bien qu'on ait de l'inventivité, de l'émotion et à ce point là, c'est un peu curieux. »
« Jungle rouge » : de Juan José Lozano, Zoltan Horvath
La colombie en mars 2008 assiste à la fin de la plus vieille guérilla communiste du monde. Le numéro 2 des FARC, Raoul Reyes est assassiné par la CIA lors d'un bombardement. Derrière lui, il laisse quelque chose d'inouï : une correspondance de 10 ans, véritable témoignage de cette lutte acharnée pour la révolution.
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Laurent Delmas : « C'est un mélange de fond vert et d'animation 3D. C'est que le personnage principal sombre progressivement dans une sorte de folie, qui le rapproche d'ailleurs du personnage principal d'Apocalypse Now. C'est vraiment un objet cinématographique non identifiable mais magnifique. »
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